Christ Cerf. Église de Tréhorenteuc. Le Cerf est Cernunnos le dieu celte de la vie, et le Verbe incarné. Sous la forme d’un cerf d’argent, il représente Jésus dans le christianisme breton.
« Ce qui se conçoit bien s’énonce clairement » avait-on coutume de dire dans les sociétés d’autrefois. Tel n’est plus le cas, aujourd’hui, où la confusion règne en maitre, quand les mots ne sont pas tout simplement vidés de leur sens originel par un impératif idéologique. De fait, nos médias mainstream n’évoquent plus la Tradition catholique sans brandir le fameux concept « judéo-christianisme ». Mais cette expression qu’ils impriment dans la conscience collective, traduit-elle une réalité historique ? Ne relève-t-elle pas d’une démarche purement partisane ?
La lecture des Evangiles, les positions des Docteurs de l’Eglise et des Papes jusqu’à Vatican II, et l’histoire bimillénaire de la Chrétienté dans ses faits politiques, sociaux et religieux, nous apportent heureusement toute la lumière sur la question.
Jésus-Christ : le « Galiléen »
Si le Christianisme prit naissance en Palestine, ce n’est pas en Judée mais en Galilée, terre occupée par des populations indo-européennes, dès le XIIIe siècle avant Jésus-Christ. Terre de prédilection du Christ, imprégnée depuis longtemps par les idées helléniques. Lesquelles n’ont pas peu contribué à l’enseignement christique. Jésus était appelé « le Galiléen ». Il habitait Nazareth en Galilée. Il prêchait dans ce même territoire, y reparût après Sa résurrection. Comme Lui, ses disciples étaient Galiléens, hormis Judas. C’est seulement en Judée qu’Il éprouva de l’hostilité à son encontre. Les Juifs et les Galiléens n’appartenaient pas, il est vrai, au même socle ethnique. Car les Galiléens, selon le grand orientaliste Ernest Renan, descendaient très vraisemblablement des tribus celtes qui s’étaient installés en Asie Mineure.
Le crime effroyable du déicide
La responsabilité de la mort du Christ mise sous le boisseau depuis le Concile de Vatican II, n’en reste pas moins un facteur primordial pour la compréhension de la lutte opposant deux conceptions-du-monde inconciliables : le Christianisme et le Judaïsme. La responsabilité du déicide incombe exclusivement aux autorités juives, au Sanhédrin et à la foule de leurs coreligionnaires amassés ce jour-là à Jérusalem. Ce sont eux qui l’ont trahi, capturé et amené à Pilate, pour qu’il soit châtié. Ce sont eux qui, malgré l’opposition de Pilate plusieurs fois réitérée, ont réclamé la mort du Christ. Et ce sont eux qui, devant les réticences du procurateur romain, ont invoqué le châtiment de Dieu sur eux par la terrible sentence : « Que son sang retombe sur nous et sur nos enfants ». Saint Pierre, Saint Etienne et Saint Paul, pour avoir été les témoins directs du déicide, en ont dénoncé clairement les instigateurs, sans chercher à édulcorer la réalité des faits.
Ancienne et Nouvelle Alliance.
La venue du Christ révoqua ipso facto l’Ancienne Alliance. Avec Lui, prit fin la mission du judaïsme qui s’accomplit dès lors dans la Nouvelle Alliance : le Christianisme. S’ensuivit la division du peuple juif en deux groupes : ceux qui adoptèrent l’enseignement du Christ (un petit nombre d’environ 3000 personnes), et ceux qui s’obstinèrent (la grande majorité) dans son rejet.
De cette Nouvelle Alliance et du Nouveau Testament, naquit nécessairement un nouveau « Peuple élu » composé des Gentils et Juifs convertis au Christ. Ceux-ci constituent désormais le véritable Israël SPIRITUEL. La « Terre Sainte » n’est plus la Palestine, mais l’Eglise catholique. Exit Israël pour le salut des âmes. Rome supplante Jérusalem.
Quant à ceux qui rêvaient d’un Messie terrestre leur apportant la domination sur le monde, ils se veulent désormais « Peuple-prêtre », intermédiaire direct entre Dieu et l’humanité entière. Tout à l’opposé du message évangélique empli de charité et d’humilité. Chez eux, la religion talmudique se substitue à la religion juive mosaïque traditionnelle. L’Ancien Testament est détrôné. Leur première loi n’est plus basée sur la révélation faite à Moïse mais sur le Talmud, œuvre essentiellement rabbinique. Véritable code de la haine de Jésus-Christ et de son Eglise. Un Talmud qui n’est en rien un développement de la Bible, mais son inversion. Cependant, ce nouveau judaïsme forgé en réaction et en opposition à la religion chrétienne, ne pourra contrer celle-ci, en raison d’une incompatibilité foncière avec le mental et les traditions des Européens.
Essence et évolution du Christianisme
Le fait majeur fut la rupture du Christianisme avec ses attaches proche-orientales au cours des trois premiers siècles. D’emblée, le Christianisme incorpora sans peine la philosophie grecque dans le Nouveau Testament, pour des raisons évidentes : leur proximité réciproque répondait aux profondes aspirations des peuples occidentaux. Rappelons que les Evangiles ont été écrits en grec, non en hébreu, ni en araméen. Idem pour le Nouveau Testament rédigé durant les deux premiers siècles de notre ère.
De façon progressive, son monothéisme s’enrichit d’apports de nature polythéiste : Sainte Trinité, culte de la Sainte Vierge et des Saints, etc., affermissant des valeurs chrétiennes (désintéressement, pardon, charité, tolérance, etc.) fort éloignées d’ailleurs du sémitisme. On trouve aussi trace de syncrétisme pagano-chrétien dans nombre de nos fêtes catholiques : Noël/fête du solstice, Epiphanie, Chandeleur, St-Jean, Toussaint…). Sans oublier le remarquable christianisme celtique. Et dans ce qui émane de l’abondante production littéraire, architecturale, musicale et picturale de l’âge d’or de la Chrétienté. Cet admirable Moyen-Age où la Chrétienté était vue comme le Corps mystique européen par excellence.
De surcroit, contrairement à la Loi juive qui unissait étroitement les préceptes politiques, religieux et moraux dans sa vision sociétale, le Christianisme prôna un enseignement inverse. S’imposa, dès lors, la distinction entre les pouvoirs politiques et religieux par le célèbre : « Rendez à César ce qui est à César et à Dieu, ce qui est à Dieu ! ».
En résumé, le Christianisme remplaça bel et bien un paganisme en dégénérescence dont il conserva les meilleurs éléments. En même temps, il supprima le judaïsme (devenu obsolète) en le dépassant. Vint le coup de grâce de l’an 325, où le Concile de Nicée fixa le Crédo catholique et expurgea de son rituel, la dernière trace de son origine juive : celle de la fête de Pâque célébrée le même jour que les Juifs. Parler d’HELLENO-CHRISTIANISME est donc plus conforme à la réalité. Et non d’une religion sémitique à propos d’un Christianisme créée à 95% sur un substrat européen.
Un combat permanent contre le Christianisme
Depuis 2000 ans, la lutte n’a jamais cessé entre le Judaïsme et le Christianisme. Tout d’abord, le judaïsme talmudique a seul persécuté les Chrétiens. Saint-Pierre a dû transférer le siège de son Eglise de Jérusalem à Rome. Puis, la Synagogue a poussé constamment les empereurs romains païens à combattre l’Eglise du Christ. D’où les massacres de Chrétiens par milliers, les incendies de leurs lieux de culte, etc. Dans cette offensive juive antichrétienne, la forme la plus subtile fut l’introduction d’éléments talmudistes dans l’Eglise naissante pour y créer des germes de dissensions voire d’hérésies avec les Gnostiques, Simon le Magicien, etc.
Nul fruit du hasard, donc, si la Gnose et l’ésotérisme sont apparus au sein des écoles juives d’Alexandrie, dès le IIIe siècle. Véhicule de la kabbale juive, la Gnose poursuivit inlassablement son activité souterraine jusqu’à nos jours. Elle représente le principe premier de toutes les sectes et des sociétés secrètes acharnées à détruire le Catholicisme. Ainsi, au VIIe siècle, le judaïsme talmudique suscita Mahomet et l’islam qui, tels des golems, se sont retournés contre leur inspirateur. Malgré cette trahison, le judaïsme se révélera paradoxalement un précieux allié des Maures dans leur conquête de la très catholique Espagne. L’offensive antichrétienne se poursuivra sans relâche bien que l’Eglise ait toujours protégé les communautés juives pour conserver le peuple-témoin de la Vraie foi. Protection incontestable dont on attend encore la reconnaissance du peuple secouru et l’arrêt des manœuvres hostiles de ses chefs.
Nous retrouvons les mêmes inspirateurs chez les Cathares et les Vaudois. Mais c’est à partir du mouvement de la Réforme et de la Renaissance puisant aux mêmes sources gnostiques et kabbalistiques, qu’une première victoire leur est apportée par la fracture de la Chrétienté. Fin de l’unité spirituelle de l’Europe et triomphe sur la Scolastique, philosophie de la Tradition chrétienne.
Nouvelle offensive au début du siècle dit « des Lumières », en 1717 à Londres, avec la création de la Franc-maçonnerie spéculative, issue elle-aussi des doctrines de la kabbale. Secte maçonne qui se répandra simultanément comme une trainée de poudre dans tous les pays occidentaux. Une société secrète dont la longévité et la ténacité ne s’expliquent que par l’existence d’un organisme implanté antérieurement au sein de ces mêmes peuples. Organisme mû par un esprit solidaire à toute épreuve. Non sans raison, la revue israélite LA VERITE de 1861 révèle que « L’esprit de la Maçonnerie, c’est l’esprit du judaïsme ». D’où les doctrines professées que sont, entre autres, le rationalisme, l’athéisme, l’occultisme voire le satanisme. Difficile de nier, par conséquent, au vu des assauts successifs menés contre la Chrétienté, la thèse selon laquelle derrière toutes les hérésies sinon la plupart d’entre elles, plane l’ombre du judaïsme talmudique en action…
Parallèlement à la lutte engagée contre nos cadres spirituels, s’est édifiée progressivement une société désacralisée, à partir du XVIe siècle avec l’émergence d’un nouvel ordre économique. On assista alors à la genèse du capitalisme moderne dont les Juifs et les Lombards sont les maitres d’œuvre. Avec leurs procédés commerciaux biens spécifiques et leur mercantilisme effréné, notamment. Or, ces attributs-là ne sont-ils pas encore ceux de notre système capitaliste qui, aux yeux de Karl Marx, est une construction politico-économique qui ne s’explique que par le judaïsme talmudique ?
Plus proche de nous, au cours des cent cinquante dernières années, le Catholicisme a perdu tour à tour, par la laïcisation de l’Europe, toutes ses positions qui faisaient obstacle aux ennemis du règne social de Jésus-Christ. Des puissances ennemies que le Pape Pie IX désigna sous le nom de « Synagogue de Satan ». Après d’incessantes infiltrations maçonniques et marxistes, l’Eglise catholique sera fortement dénaturée, dans son magistère et sa doctrine (Collégialité, Déclaration Nostra Aetate de 1965 …) par des influences progressistes et judaïques concomitantes. Des organismes internationaux comme le Congrès juif mondial et le B’nai B’rith , bien sûr, n’y sont pas étrangers. De la révolution conciliaire de Vatican II, sortira un message dévoyé, un autre Evangile qui aurait arraché chez Saint-Paul, le fameux cri : « Qu’il soit anathème ! » (Galates 1 : 9). Bien évidemment, l’antijudaïsme chrétien qui n’a rien à voir avec l’antisémitisme décrié, puisque strictement THEOLOGIQUE, a été abandonné. En revanche, l’antichristianisme talmudique, lui, continue inexorablement son œuvre de désolation, via sa filiale maçonne.
Cette déchristianisation des nations et du corps ecclésial se traduit tout naturellement par un hédonisme, un matérialisme, un individualisme forcené conformes aux souhaits des maîtres du Nouvel ordre mondial. Chez ces derniers, c’est le même rejet du règne social du Christ sur le monde, tel que l’avait formulé explicitement le jour du Vendredi Saint, le Sanhédrin et le peuple juif. Dès lors, devant une telle « évolution » qui semble s’acheminer pas à pas selon un plan préconçu, comment ne pas souscrire au propos de l’abbé Julio Meinveille grand théologien et philosophe thomiste qui, en 1964, déclarait : « La déchristianisation du monde va de pair avec sa judaïsation » ?
Vers un Nouvel ordre…biblique ?
Aujourd’hui comme hier, deux métaphysiques s’opposent radicalement : le messianisme chrétien face au messianisme juif et noachique. A cet égard, le terme subversif « judéo-christianisme » que les fabricants d’opinion nous imposent, n’est là que pour brouiller le message évangélique. Et nous préparer à l’intégration future de l’Eglise conciliaire au sein d’une Religion Universelle qui deviendra le bras spirituel du Gouvernement mondial.
A contrario, l’humanisme maçon et le marxisme qui ont modelé notre modernité, justifient, eux, sans conteste les concepts de « judéo-maçonnerie » et de « judéo-bolchevisme ». Car les liens existant entre eux par leur inspirateur commun, leur détestation absolue du Christianisme et leurs doctrines d’action (Salve et Coagula), les rattachent à la même espérance talmudo-kabbalistique. Celle d’un monde unifié sous la direction d’une caste cosmopolite intouchable et irrévocable, le MONDIALISME. Or, nous refusons toute hégémonie mondiale car nous ne sommes pas spirituellement des Sémites. Mais des disciples du Christ et de l’ordre naturel voulu par Dieu.
Jakez GWILLOU (15 août 2020 – Jour de l’Assomption)