Ce sont les bonnes institutions qui font les bons comportements

A l’heure du bilan sur les exactions urbaines et de la recherche de leur cause, le Gouvernement Provisoire de Bretagne s’étonne que ne soit jamais pointée  la responsabilité première de notre système politique centraliste. En effet, ce sont les bonnes institutions qui font les bons comportements.

Pour preuve, chez nos voisins européens qui tous ont fait évoluer leurs institutions  dans un sens fédéraliste, aucune de ces grandes manifestations qui se multiplient depuis un certain temps sur tout le territoire français, avec leur habituel cortège  de violences, ne serait possible. 

Et pour cause, les conflits y sont chez eux largement résolus au niveau régional qui dispose de sa propre police, de son propre gouvernement et de son propre ministre de l’intérieur, contrairement à chez nous où la sécurité des citoyens sur l’ensemble du territoire est totalement dans les mains de l’État.

Et ce fédéralisme n’est que justice puisque chaque région ne paye alors que pour les dégâts causés par ses propres habitants.

Mais en quoi les  Bretons seraient-ils concernés  par les problèmes de violences dans les banlieues parisiennes alors qu’ils n’en sont aucunement responsables ?

Et au nom de quoi les habitants  d’une région au comportement plutôt pacifique et vertueux, comme l’est la Bretagne,  devraient-ils payer, via leurs impôts, pour les pots cassés dans d’autres régions ?

Claude Guillemain

Président du Gouvernement Provisoire de Bretagne

Un commentaire

  1. Notre système politique jacobin porte effectivement une responsabilité écrasante dans le chaos ethnique qui s’étale crescendo depuis des décennies dans l’Hexagone. Par sa mainmise sur la moindre parcelle de pouvoir régional, départemental et communal. Et par son obsession maladive à nous imposer une société multiculturelle inscrite dans ses constitutions successives. Un juste fédéralisme ? Certes, mais ce dernier ne pourra voir je jour dans le cadre du régime actuel. Car il est aux antipodes de l’essence de la Gueuse. Sauf, en cas de situation tragique et à condition que ceux qui en prendraient les rênes n’aient pas occupé des postes de pouvoir dans le régime précédent.

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