Dans son bulletin d’information de juillet le service statistique du Ministère de l’Intérieur note une « forte concentration des infractions à la législation sur les stupéfiants dans un petit nombre de communes», précisant qu’on trouve 90 % des mis en cause sur seulement 10 % des villes françaises !
C’est donc, d’abord et avant tout, un problème de dimension locale. Sauf pour le préjudice subi par l’État du fait que les revenus de la drogue échappent à l’impôt. Surtout qu’il est facile de les « blanchir » via les salles de jeux des casinos.
Or, ce n’est pas en banalisant la situation, tout et en se défaussant ses responsabilités sur l’État et les consommateurs, qu’on arrivera à résoudre ce prolème.
Mais que ne met-on en place un système de « lanceurs d’alertes » en matière de trafic de stupéfiants comme il en existe déjà un en matière de fraude fiscale, à la grande satisfaction de la gauche ? La santé de nos adolescents ne vaudrait-elle pas celle de nos finances publiques ?
Messieurs, Mesdames les maires, les Bretons attendent de leur municipalités qu’elles regardent enfin la réalité en face et qu’elles agissent énergiquement. Et non pas qu’elles restent assises mollement, les bras croisés, face à ce fléau qui gangrène nos villes, sous prétexte que ce n’est pas leur faute et qu’elles ne peuvent rien y faire.
Claude Guillemain
Président du Gouvernement Provisoire de Bretagne
La question est posée, nos élus doivent « se bouger », monter au créneau sinon ils doivent laisser leur place à plus compétents qu’eux et surtout à plus courageux qu’eux. Mais là encore, il ne faut pas s’attendre à des miracles. Ceux-ci sont l’apanage des sociétés qui n’ont pas mis hors-la-loi, le spirituel. Or, nous baignons dans le matérialisme le plus complet qui atteint, même des gens de chez nous. C’est propre aux époques de décadence avancée. Et le constat est sans appel : notre système politique s’est révélé totalement incapable de produire des gens de valeur qui ont la volonté chevillée au corps de sortir de leur petit ronronnement politicien. Seule une situation catastrophique, et les dernières émeutes ethniques en sont les signes avant-coureurs, sera à même de voir émerger des profils sur lesquels nos concitoyens se tourneront alors instinctivement. Et alors, tout sera possible…