YVES MERVIN, TRUGAREZ DEOC’H !

Félicitons tout d’abord l’historien Yves MERVIN pour son ouvrage consacré à l’assassinat de l’abbé Yann-Vari PERROT par un terroriste rouge, le 12 décembre 1943. C’est là un épisode du martyrologe breton que l’EMSAV d’après-guerre se garde d’évoquer pour ne pas déplaire à ses complices marxistes hexagonaux. 

C’est aussi un pavé dans la mare de la bien-pensance universitaire et intellectuelle qui s’est trop longtemps arrogée le monopole de la diffusion d’un savoir orienté au profit de la subversion. D’une intelligentzia rouge cajolée naturellement par l’Etat ripoublicain. Avec toutefois la particularité que ce crime perpétré sur un saint homme, fut pendant longtemps non revendiqué ouvertement par ses auteurs. A contrario d’autres innombrables assassinats qui, à l’actif de cette même engeance, ont été reconnus, justifiés et amnistiés pour finir encensés par nos autorités publiques de la bouche desquelles ruissellent les sempiternelles valeurs universalistes, humanistes, les droits- de-l’homme et le fameux « état de droit ».  

Nous trouvons sous la plume bretonne de notre auteur auto-édité (signe révélateur de la crainte ou de l’hostilité foncière des maisons d’éditions), de quoi satisfaire tout lecteur épris de vérités bien souvent mises sous le boisseau par la doxa dominante. 

Yves MERVIN, en parfait historien, n’hésite pas à nous donner les diverses versions produites voire revisitées par les protagonistes. Son ouvrage de près de 500 pages, traite non seulement de l’assassinat de Yann-Vari Perrot mais aussi, des « exploits » commis par les vaillants « libéra-tueurs » à la solde de Moscou. 

Yves MERVIN assène des vérités qui lui auraient valu, dans l’immédiat après-guerre, de sérieux problèmes. Sous la période sanglante de « l’Epuration ». Concept idolâtré à la fois par les bourreaux de la Révolution française et ceux de la Révolution bolchevique. Epoque bestiale que l’abbé Jean DESGRANGES, authentique résistant, avait dénoncé dans son livre « Les crimes masqués du Résistancialisme », publié en 1948. Un ecclésiastique de choc, ex-député du Morbihan, qui s’est mis au service des incarcérés que le sort des armes avait jeté dans le camp des vaincus et des parias. On serait donc bien en peine, aujourd’hui, de trouver ce type de combattant chez les prêtres conciliaires soumis aux ukases mondialistes… 

Entre autres vérités, on en apprend de belles sur cette prétendue Résistance, fausse Résistance d’imposteurs qui a souillé allègrement la vraie Résistance. Comment, en effet, donner quitus à une organisation de banditisme dont les responsables sont des assassins ?  Quand le nombre de leurs victimes bretonnes représente le double de leurs victimes allemandes ? Quand le but poursuivi par les maquis rouges n’est pas la libération du territoire, mais la guerre civile ? C’est-à-dire la prise de pouvoir, par l’élimination physique de tous leurs adversaires politiques ?

Yves MERVIN rappelle, à juste titre, que c’est l’Armée U.S qui a libéré notre territoire de la présence militaire allemande. Non les factions de guerre civile. Dans cette affaire, les « maquis » regroupant des effectifs erratiques, non formés militairement pour leur écrasante majorité, n’ont en rien « changé le cours des événements » (sic). Ils n’ont nullement hâté la « Libération », comme ils le prétendent. Purs mensonges ! Tout au contraire, par des assassinats qui valurent des citations à leurs auteurs et par des   attentats sans aucun intérêt militaire, ils ont provoqué sciemment de terribles représailles contre la population civile bretonne innocente. Du reste, en quoi incendier des récoltes et des fermes, piller et racketter ses compatriotes relèveraient-ils d’une quelconque geste militaire clandestine ? Qu’est-ce donc, sinon du terrorisme et de l’abomination subversive à l’état pur ? 

Yves MERVIN nous apporte également la démonstration que la faction gaulliste est étrangère à l’assassinat de l’abbé Yann-Vari PERROT. Il s ’agit-là d’un parfait CRIME COMMUNISTE, dans la grande tradition révolutionnaire. L’abbé martyr était, par son aura majeure auprès de ses compatriotes, un obstacle majeur pour faire table rase du passé. Ecclésiastique de caractère et d’une suprême bonté, nationaliste breton, auteur bretonnant, il cumulait tout ce que nos ennemis nomment la « tare identitaire ».  Mais les responsabilités sont là aussi partagées. N’omettons pas, à ce propos, l’inqualifiable forfaiture de l’évêque de Quimper qui a signé l’arrêt de mort de son abbé, en le mutant disciplinairement dans le bastion rouge de Scrignac.

Yves MERVIN n’oublie pas non plus leurs complices gaullistes dont certaines actions n’en furent pas moins condamnables. Leur objectif principal étant, là-aussi, la PRISE DU POUVOIR. Il y aurait, en effet, beaucoup à dire sur l’exploitation de cette période de guerre civile que la collusion gaullo-communiste s’est acharnée à travestir. Que le gang tripartite qui a régné et festoyé durant des décennies soit aujourd’hui en mauvaise posture, c’est évident. Que leurs fruits vénéneux abondent encore, nous en avons la manifestation chaque jour. Mais rien n’est vraiment éternel ! Car comme l’écrivait justement un célèbre écrivain-poète de la jeunesse tombé un Six février au Fort de Montrouge : 

L’ouvrage des méchants demeure périssable                                                                 

Les idoles d’argent qu’ils se sont élevées

S’écrouleront un jour sur leur base de sable

Et la nuit tombera sur leurs formes rêvées.

De là-haut, gageons que l’abbé Yann-Vari PERROT prie, lui aussi, pour l’effondrement de ces idoles d’argent !   

Jakez GUILLOUZOUIC (12 décembre 2023)

Ouvrage dans toutes les bonnes librairies : « Jean-Marie PERROT – 12 décembre 1943 : Un crime communiste » de Yves MERVIN.  Editions Yves Mervin. 496 pages.     

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