C’est avec beaucoup de pertinence et sans novlangue, que Laurent OBERTONE traite dans ses essais, des problèmes capitaux de notre monde moderne. Son dernier ouvrage « Game over », écrit dans la même verve, complète avec bonheur les précédents. Un « testament antipolitique », au ton très radical et facile à lire. Ouvrage dont la moitié de ses deux cents pages, mérite d’être soulignée. C’est dire l’intérêt d’un tel livre dont nous conseillons fortement la lecture à nos amis. A faire lire, à prêter où à donner en cadeau. Je n’ose pas dire à chaparder, à certains de nos camarades nécessiteux !
L’auteur s’adresse à tous ceux qui veulent comprendre la raison des échecs répétés de notre monde politique. Il sort des sentiers battus par le formatage idéologique de la population, le caporalisme des partis et la catéchèse cosmopolite de l’Etat. C’est au jeu politique tel qu’il est conçu et pratiqué, jeu diabolique à l’origine de nos maux sociétaux, jeu que Laurent OBERTONE a décidé de démonter pour nous en montrer les mécanismes pervers.
Après avoir dénoncé la « démagogie redistributive et le clientélisme » et expliqué pourquoi l’électeur est TOUJOURS perdant, il émet dans ce livre-programme, des vérités qui déplairont aux esprits conditionnés. Mais surtout, il propose des solutions sur chacun des thèmes suivants : Inverser l’immigration – restaurer la sécurité – abolir le socialisme – séparer l’économie de l’Etat – briser les supports du conditionnement – séparer la France de l’Etat – nous séparer de la domestication.
Sur l’immigration, il pointe du doigt, contrairement au monde politique, l’IMMIGRATION LEGALE. Celle des 120 000 allogènes naturalisés par an. Des 120 000 nouveaux « Français » qui interdiront, de facto, toute possibilité d’un Relèvement conforme à notre passé. La démocratie contemporaine étant la loi du nombre…autant dire que les candidats et élus « nationaux » se tirent une balle dans le pied en épousant les droits-de-l’hommisme. Evoquant la trahison de l’Etat contre sa population, l’auteur évoque – ce qui n’est jamais avoué – « la part de lâcheté et d’irresponsabilité des autochtones ». Difficile à entendre, comme toute vérité qui ne flatte pas notre égo. Naturellement, certaines mesures préconisées heurteront par leur énergie tout quidam en quête de dédiabolisation. Comme « la suspension des titres de séjour et des naturalisations, la caution exigée à l’entrée sur notre sol, le regroupement familial sur le pays d’origine… »
Sur la sécurité, il constate à raison que « L’Etat n’assume plus la protection des biens et des personnes » et que « le citoyen est doublement victime : de l’Etat et des barbares ». C’est là, un des motifs légitimes, pour nous Bretons, de vouloir sortir de l’Hexagone coupe-gorge et de restaurer l’Etat breton, pour redevenir maitres chez nous. Bravant les foudres de la doxa dominante, OBERTONE affirme que l’échec des politiques sécuritaires ne relève NULLEMENT d’une « question de moyens ». Cette solution-miracle dont on nous farcit les oreilles, depuis des lustres. Avec les résultats éblouissants que l’on sait, tout en continuant à vider nos poches. D’où la nécessité de « mettre fin aux subventions des asociaux, programmes de réinsertion… ». L’argent public, l’argent fruit du labeur des honnêtes gens revenant, de facto, principalement, à ceux-ci. Voire exclusivement, en bien des domaines. Ce qui incitera, soyons-en sûr, chacun à son relèvement individuel.
A propos du socialisme, l’auteur prône l’ablation de cette tumeur cancéreuse qui nous ronge. Car, à l’évidence, le trop plein d’étatisme pratiqué par l’Etat néo-libéral tue notre vie économique et sociale. Une plaie propre à toute société collectiviste, avec ses impositions massues qui nous paupérisent. Soit au profit de la Grande armée des asociaux, tire-au-flanc et déracinés dans nos démocraties ploutocratiques, soit au profit d’une nomenklatura sacrée dans les pays « socialistes ». Et parce que « Les dépenses sociales ont doublé ces 20 dernières années » et que « l’Etat taxe le moindre citoyen productif. », l’auteur prône la « suppression de toutes les aides sociales » afin que les prestations soient « réservées à ceux qui les paient ». Retour doncà « l’esprit de responsabilité. Tu te drogues ? Tu assumes. ». Pourquoi, en effet, continuer à salarier ceux qui volontairement ont décidé de vivre aux crochets de la société, en violant ses règles pour assouvir leurs propres démons ? Chacun assume ses choix de vie. Fin du parasitisme ! Retour à une société plus saine !
L’auteur entend également séparer l’économie de l’Etat, séparer la France de l’Etat et nous séparer de la domestication. Pour ce faire, il fustige notamment les « Dépenses publiques multipliées par 7 en 50 ans. 65% du PIB », et entend « conserver les dépenses régaliennes de l’Etat (police, armée, justice) soit 3% du PIB ». D’où la « Fin des subventions, des niches, des aides… ». Pour lui, ils’agit de donner libre cours à « la DISCRIMINATION NATURELLE qui répartit les individus à la place qui leur correspond ». Fin donc de la République des privilèges, des copains et des coquins. Exit l’affairisme d’Etat qui profite toujours à l’oligarchie régnante mais nullement au petit peuple qui paie le confort de ses maitres. Comment ne pas applaudir ?
Comment ne pas partager son point de vue sur cet « Etat parlementaire très fort pour débattre, mais incapable d’assurer sa mission régalienne » ? Et sur « notre démocratie représentative, (qui) n’en est pas une » du fait de « la confiscation de l’appareil d’oppression (Etat) par une oligarchie « élue » ou reconduite par des stratagèmes » ? Car « Il faut persuader le peuple qu’il commande ». Fort heureusement, avec Macron, cette supercherie fonctionne de moins en moins.
Dans la dernière partie de son ouvrage, il nous prodigue force conseils pour sortir de la domestication. En résumé, il s’agit d’ « ÊTRE SOI-MÊME ET LE MONTRER ». Un appel donc au redressement et au sursaut individuel.
Voilà un livre roboratif et bien construit qui va à la racine des choses, qui renforcera nos amis dans la justesse de leur combat, et qui réveillera quelques fructueuses réflexions chez les esprits encore sous l’emprise de Big Brother. Un ouvrage qui fleure bon un certain anarchisme de droite, face à un Etat fantoche qui veut contrôler le moindre de nos gestes et de nos pensées.
Jakez GUILLOUZOUIC (29 aout 2022)