ON NE REVEILLERA PAS LE PEUPLE BRETON AVEC DE L’EAU TIEDE

Quel langage devrions-nous adopter à l’égard de l’immigration-invasion et du mondialisme qui détruit l’ordre naturel du monde ? Question essentielle car la Nation bretonne vit aujourd’hui des circonstances particulières qui mettent en danger mortel, pour la première fois de son histoire, son socle biologique et identitaire.

Ce ne sont pas là des circonstances anodines. Elles requièrent des réponses appropriées où les mots sont, avant tout, des armes stratégiques. C’est une nécessité vitale dans le cadre de la GUERRE multiforme et sournoise que mènent les cosmopolites et les mondialistes contre nous. D’où l’exigence de concepts clairs, offensifs voire clivantsen correspondance avec notre situation.  

Nous ne vivons plus, en effet, dans la période des « Trente glorieuses », où les débats se déroulaient plus ou moins sereinement entre autochtones. Des causeries politiciennes qui portaient essentiellement sur des questions d’ordre matériel et de conditions de vie. Jamais sur des questions existentielles. Depuis, les paradigmes de notre société ont profondément changé. L’arrivée de masses extra-européennes, est passée par là. Fini le consensus mou voulu par les gens qui se voulaient de bonne société. Désormais, la radicalité verbale et gestuelle explose à la fois dans le camp subversif et allogène. Notre situation ? Nous sommes dans une tranchée qu’ils veulent noyer pour nous anéantir et établir ainsi sur nos dépouilles, leur Grand Soir. Ou le « Great Reset » dont la finalité se révèle de même essence. 

Dans cette descente aux enfers mondialistes, les autochtones confrontés aux rigueurs de notre époque, supportent de moins en moins le discours officiel et politiquement correct de la caste oligarchique.  Discours moralisateur et doctoral de toute la faune de parlementaires, sociologues, universitaires, journalistes et experts en tous genres. En grande majorité, des phraseurs confortablement assis dans leurs hémicycles ou sur les plateaux de télévision. Bien installés socialement, demeurant dans des zones encore privilégiées et venant nous expliquer ce que l’on doit penser. Nous reprochant véhémentement de faire un procès indigne aux agresseurs de notre quotidien. Et, horresco referens, de récuser le « Vivre ensemble ». Un « vivre ensemble » qu’ils prônent mais qu’ils se gardent de pratiquer pour eux-mêmes.

Ce n’est donc pas par un discours de salon, garni d’euphémismes, de circonvolutions et émaillé de concepts « républicains » que notre Peuple réalisera l’exacte mesure du péril imminent. On voudrait l’endormir qu’on ne s’y prendrait pas autrement.  Un Peuple qui, dit-on, était le peuple le plus spirituel de la terre !!! Un peuple qui, après plus d’un siècle d’endoctrinement rationaliste et cosmopolite – l’enseignement laïque comme ils disent – n’ose plus dire d’un chat, un chat. Parce que le langage commun imposé par la vulgate médiatique est devenu convenu, creux, sirupeux, bourré d’interdits idéologiques et de précautions oratoires.   

Qu’on ne se méprenne pas ! Nous n’agréons pas plus, le discours aseptisé des porte-paroles de la factice opposition nationale-populiste. Lesquels épousent sans retenue, par électoralisme, la doxa des droits de l’homme et les valeurs républicaines. C’est-à-dire le Système à l’origine précisément de nos maux sociétaux. Ajoutons, par souci de vérité, que ces bonimenteurs tricolores se contentent de pointer les conséquences de l’immigration massive sans remonter aux causes premières. Ce qui les ferait clouer au pilori de la bien-pensance… Mais, est-il jamais sorti quelque chose de bon de cette « Maison de fous » que fustigeait le Comte de Chambord ?    

On remarquera que tous les partis politiques institutionnels discourent abondamment sur l’avenir en se maintenant sur le seul terrain électoral. Sans jamais aborder les problèmes de fond ! Et qu’ils se gardent de sonner le tocsin sur le CHAOS qui vient. Aucune évocation claire, aucune consigne pour préparer les populations à y faire face. La politique de l’autruche, dans toute sa splendeur ! Discours d’irresponsables au vu de l’ensauvagement croissant de notre société, du Grand Remplacement et de l’effondrement prévisible de l’Etat. Or, ce ne sont pas de parlementaires grassement payés dont nous avons besoin. Mais plutôt de chefs motivés qui désintoxiquent leurs compatriotes et crient les vérités jusqu’à ce qu’on les assomme. En bref, des soldats politiques !  

Qui peut encore croire que les questions d’invasion migratoire et d’état d’anarchie permanente seront réglées…par de « BONNES ELECTIONS » ? Toujours espérées, jamais arrivées ! Parce qu’il faut compter avec l’emprise médiatique sur l’électorat, l’absorption et la digestion des partis d’opposition par le Système et la dissolution systématique de tout mouvement alternatif en voie d’expansion. Parce que le facteur démographique et les naturalisations massives annuelles de populations extra-européennes nous interdisent tout espoir en ce sens. Dire le contraire, c’est mentir ! C’est persister à nous illusionner en nous faisant miroiter une amélioration prochaine de notre sort. C’est DEMOBILISER la grande masse autochtone jusqu’aux prochaines élections qui ne satisferont que les candidats élus à la gamelle républicaine. Mais nous, dans tout cela ?  

Face au Grand Remplacement nié farouchement par des clans intéressés financièrement et idéologiquement, il est donc de la première urgence d’en appeler aux valeurs de combat et aux IDEAUX ETHNO-NATIONALISTES.Ce sont les seuls capables de réveiller les populations autochtones endormies par la propagande du régime. Parce que les pensées radicales qui végètent dans les périodes calmes et économiquement satisfaisantes, prennent leur essor – et donc leur raison d’être – seulement dans les périodes de troubles et de crises aigues. Parce que, chacun, sans l’avouer ouvertement, a conscience qu’une menace terrible de disparition et d’extinction plane sur nos têtes. Et qu’une opposition claire et frontale est à même de servir de catalyseur et de point de ralliement !

Voilà pourquoi un vocabulaire sans concession voire de rupture se révèle le plus sûr moyen de susciter de nouvelles perspectives d’espoir. Tant pour en finir avec les inepties sociétales issues de 89 que pour redevenir NOUS-MÊMES. En affirmant nos propres vocables, nous refusons ainsi ceux de l’adversaire, nous nous libérons de son emprise et nous rejetons le conformisme ambiant qui neutralise.

On ne fera donc pas des Bretons réveillés avec de l’eau tiède car celle-ci leur a été injectée à dose journalière depuis leur enfance. Cessons, dès lors, de nous aligner sur les modes d’expression et les poncifs de l’adversaire. Nous romprons ainsi les liens psychologiques de notre sujétion dont se repait sans vergogne, depuis si longtemps, la bête jacobine

Jakez GWILLOU (22 décembre 2022)   

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.