Noël, là où tout commence …

De toutes les fêtes célébrées sur notre sol ancestral, Noël marque un évènement indissociable de notre identité à la fois nationale et religieuse. Glorification de la Nativité de l’Enfant-Dieu et de la Sainte Famille en laquelle se projette chaque famille au sein dudit Mystère. Avènement enfin de l’ère chrétienne qui, par son universalité embrase la terre entière.

Cependant, vingt-siècles plus tard, une question existentielle pourtant nous taraude : que reste-t-il vraiment de la Chrétienté ? Après l’âge d’or de la Chrétienté qui unissait tous les peuples européens à l’époque médiévale, après la relégation de la religion dans la sphère du privé pour le seul bénéfice de l’athéisme militant, on ne peut faire l’impasse sur un état des lieux des plus consternants. Ni sur ses causes irréfutables et ses responsables facilement identifiables. Sans omettre les pistes à suivre, si nous voulons renouer avec les Noëls d’antan, authentiques fêtes populaires qui, par leur affluence réunissaient jadis à la Messe de Minuit, fidèles réguliers et non-pratiquants.  

ETAT DES LIEUX

Les fêtes de Noël jadis célébrées avec faste et bonheur sont aujourd’hui relayées systématiquement par des centaines de véhicules brulés sur tout le territoire. Occasion rêvée pour les racailles d’illuminer à leur manière ce jour béni par les autochtones attachés à la religion de leurs pères.  

N’est-ce pas là un aspect révélateur de notre Modernité ? Tout est traduit en termes de profit, de consommation effrénée dans une société minée dans son tréfonds par le matérialisme le plus invasif. Le rejet des valeurs occidentales chrétiennes par nos autorités politiques, a laissé place au culte du Veau d’or. Avec, hélas, la complicité passive des hiérarques de l’Eglise conciliaire. Laquelle n’a plus de catholique que le style architectural de ses édifices. Une Eglise qui enseigne le contraire de ce qui a été transmis fidèlement depuis deux millénaires. D’où un message évangélique dénaturé en vulgaire discours humaniste converti au mondialisme bancaire.

Certes, les fêtes de Noël ou de Pâques drainent plus de monde qu’à l’accoutumée. Mais le compte n’y est pas ! Selon un sondage IFOP paru dans Famille chrétienne du mardi 29 octobre 2024 : « Dans les années soixante, environ 35 % des Français se rendent à la messe tous les dimanches ou plus ». Et aujourd’hui, « ils ne sont plus que… 4,5% ».     

Outre cette perte du sens religieux qui s’exprime par la désertification des offices, notons l’abandon des églises qui tombent en ruines par la volonté de l’Etat, les incendies répétés des lieux de culte catholiques et la profanation quotidienne des cimetières dans l’indifférence presque quasi-générale. Soit pour l’année 2023, près de 1000 actes anti-chrétiens pour des attentats contre les églises et les cimetières.

DES CAUSES HISTORIQUES

Le moindre quidam de l’Hexagone les connait. Cependant, la déchristianisation galopante de notre société n’est nullement une évolution naturelle. Rien n’est plus faux ! Nous vivons, en réalité, une étape d’un délire élaboré au « siècle des lumières », par des propagandistes politiques. Ceux que nos maitres d’école nommèrent pompeusement « philosophes ». Lesquels s’inspirèrent d’un messianisme biblique qu’ils ont laïcisé pour bâtir leur paradis sur terre. 

De fait, nos laïcards, sous couvert de démocratie, de progrès et de laïcité, sont les premiers responsables de la DESPIRITUALISATION et de l’effacement du sacré de notre cadre de vie. En créant un vide spirituel, leur « laïcité » a rendu naturellement nos compatriotes agnostiques, hédonistes et consuméristes. Au point que nombre d’entre eux sont prêts à tous les reniements, à toute soumission religieuse extra-européenne qui préserverait leur petit confort individuel.  

Rappelons que la « laïcité » est une arme sémantique redoutable et efficace par sa définition trompeuse d’une supposée neutralité. Le droit pour chaque religion de s’exprimer librement dans l’Etat jacobin ? Pur mensonge ! L’histoire non revue et falsifiée nous est témoin : le Catholicisme fut bel et bien l’unique ennemi déclaré par l’institution républicaine en France.

Et si les religions protestantes et juives n’ont aucunement souffert de la République jacobine, force est de reconnaitre qu’elle facilite pleinement l’implantation de l’islam sur notre sol. Tout d’abord, par sa folle politique d’immigration massive. Ensuite, en subventionnant de manière indirecte l’édification de mosquées. Pour rappel, la première mosquée sur le sol hexagonal date de 1926, à l’initiative du Grand-Orient de France. En 2024, on dénombre 2600 lieux de culte musulman. Bravos aux ténors de la « laïcité » !

Sans revenir aux persécutions sanglantes et à la pratique génocidaire de la Première République, l’inique loi de Séparation de l’Eglise et de l’Etat en 1905, a arraché l’Education au magistère catholique qui nourrissait l’esprit de nos pères. Le pouvoir spirituel (catholicisme) qui inspirait autrefois l’Etat a été remplacé par celui de son implacable ennemi : la Maçonnerie. D’où un boulevard pour les idéologies matérialistes, égalitaristes et mondialistes, les sectes ésotériques manipulatrices, les manifestations satanistes qui colonisent les médias et s’invitent aux grands rassemblements (ex. Cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques à Paris).

Plus grave encore : par l’application de ce concept matérialiste bourgeois, nous assistons au désarmement mental des jeunes générations.  On les dépossède de l’un de leurs repères identitaires les plus précieux, face au Grand Remplacement. Pourquoi ?

Parce qu’on ne résiste pas durablement à une religion politique extra-européenne qui déferle sur notre sol, en se cantonnant dans le seul domaine économique et sécuritaire. Une foi politique ou religieuse ne peut être combattue que par une foi contraire de même nature et de même intensité. Non avec un prêche mielleux sorti des milieux éducatifs sous contrôle. Mais par un esprit de combat, un esprit de Croisade.     

Gageons que les anticatholiques primaires, secondaires et supérieurs n’auraient jamais pu imposer leurs mesures totalitaires et liberticides si l’Eglise ne s’était pas ralliée à la République sous la sotte conduite du Pape Leon XIII. Le pire étant advenu avec Vatican II qui a avalisé tous les principes révolutionnaires de 1789. Dieu fut sorti de notre Constitution pour être remplacé par l’Homme. Rejet de l’autorité de Dieu au bénéfice des caprices de l’Homme du moment.

L’ordre naturel ainsi bafoué permet toutes les déviances (avortement, théorie du genre, homosexualité, euthanasie…) devenues les normes de notre société plurielle. Exit la famille et les valeurs fondamentales à l’origine de notre cadre de vie multiséculaire. Pour avoir voulu démocratiser Dieu, nous avons anéanti la notion d’autorité dans toutes les sphères de notre vie commune. L’homme n’a plus de devoirs, seulement des droits extensibles à l’infini. L’homme est livré à lui-même, seul.

CATHOLICISME ET NATIONALISME 

En ces temps de l’Avent, rappelons que la religion et la politique sont INSEPARABLES. Ce n’est pas le laïc breton qui l’affirme, mais deux personnages emblématiques de l’histoire de Bretagne et de la Flandre qui le disent :

-L’abbé Yann-Vari Perrot qui, victime du terrorisme rouge en 1943 avait déclaré clairement sa position en ces termes : « Nous n’avons pas plus le droit d’être traitres à notre race qu’à notre foi ». 

-L’abbé Jean-Marie Gantois, initiateur du mouvement national flamand qui défendit les droits inaliénables de son peuple en Flandre française. Dans son testament spirituel, il affirmait sans ambages : « Être fidèle à ses traditions, à son histoire, à sa religion, à son hérédité, à son terroir, à sa nature, à son génie, à ses ancêtres, à soi-même, ce n’est pas seulement exercer un droit, c’est pratiquer un devoir ». 

Ces deux éminents serviteurs de Dieu ont montré la voie. Ils ont défendu tout à la fois l’intégrité de la Foi chrétienne et celle de leur ethnie réciproque. Il appartient aux clercs d’aujourd’hui, de les suivre. Puissent ceux-ci s’inspirer du Christ qui, Lui, n’a jamais pactisé avec les mensonges de son temps, ni larmoyé sur les souffrances endurées.  

Le monde doit rester le monde tel qu’il fût conçu.

Nedeleg santel ha laouen evit hor re !

Jakez GWILLOU (12 décembre 2024)  

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