« NI LES FACTIONS, NI LES FACTIEUX ! »  

              UN MENSONGE MACRONISTE 

Tout au long de leur misérable histoire, les Jacobins n’ont jamais manqué une occasion de flétrir rageusement leurs adversaires. Pour mieux les déshumaniser, d’abord. Ensuite pour apparaitre comme les seuls défenseurs de nos peuples. Car le camp du Bien, c’est eux ! Et ils y croient dur comme fer.   

Dès lors, dans le combat idéologique qu’ils mènent pour maintenir leur souveraineté sans partage, la sémantique employée est d’une importance capitale. Il est des concepts qui tuent socialement comme : réactionnaires, fascistes, racistes, antisémites, homophobes, complotistes et la liste ne cesse de s’agrandir au fil du temps.   

Dans le même esprit, Emmanuel MACRON, le Président de leur République a cru bon d’affirmer dans son allocution aux boomers le mercredi 22 mars 2023 que dans la République, « on ne peut accepter ni les FACTIONS, ni les FACTIEUX » !

C’est là travestir l’histoire et mentir éhontément aux Bretons et aux Français qui ont la mémoire courte. Car les factions et les factieux sont précisément à l’origine, non seulement de la première République qui a guillotiné le Roi, mais de toutes celles qui ont suivi, à ce jour :

-La Seconde république de 1848 proclamée après trois jours d’insurrection républicaine.

-La Troisième République de 1870 imposée par un putsch d’une poignée de parlementaires menée par Gambetta. Très courageusement d’ailleurs, puisque clamée après la défaite connue de l’armée napoléonienne et de l’emprisonnement de son chef. Un coup de poignard dans le dos qui traduit la mentalité jacobine.

-La Quatrième République revenue dans les fourgons de l’étranger et imposée par des factions jacobines que des lois d’amnistie ont blanchi de leurs ignominies passées. Qu’importe qu’elles aient violé la convention d’armistice et donc le Droit international.

-La Cinquième république issue du coup d’Etat de 13 mai 1958 à Alger avant de retourner ses baïonnettes contre les populations européennes d’Algérie.

Mais plus encore depuis l’émergence du populisme en France. Car désormais, le pouvoir étatique s’appuie sur les factions et factieux d’extrême gauche, pour faire taire toute opposition à sa politique mondialiste. Ces agités du bocal tiennent la rue et seuls leurs drapeaux y sont tolérés. Forts de leur impunité pour leurs exactions multiples (pillages, destructions, agressions…), ils ont pu noyauter sans difficulté tous les corps éducatifs et sociaux gangrénés par le subjectivisme. Nous avons-là les nouvelles sections d’assaut, les nouveaux sans-culottes de la Finance mondialiste. Et dans leur rôle d’idiots utiles, Ils interviennent là où les politiciens n’ont pas à se salir les mains.    

Par ailleurs, MACRON a cru bon de flétrir la légitimité de la foule face aux élus :   « La foule quelle qu’elle soit n’a pas de légitimité face au peuple qui s’exprime souverain à travers ses élus ».

Que ne garde-t-il cette sentence à l’égard desdites foules – quoique relatives – de la Révolution bourgeoise de 1789 ? Ne rêvons pas. Pour tout bon Jacobinard, seul un Peuple « éclairé » en guerre contre « l’obscurantisme », est légitime. Non ses représentants qui s’expriment librement à travers leurs corporations, communautés communales, paroissiales et provinciales. Et qu’importe, si l’Etat de droit de l’époque – l’institution monarchique – fut piétiné sauvagement par la racaille des bas-fonds.

Il est cependant grotesque de voir des Républicains rivés aux postes de pouvoir, s’offusquer des agissements irrespectueux à leur égard, alors que leurs figures historiques – les Grands Ancêtres – dont ils se réclament fièrement, ont violé toutes les législations de leur époque. Tuant, en cela, toutes les vertus de respect et de loyauté à l’égard des institutions et de leurs occupants successifs.   

Enfin, MACRON a cru bon de commenter à propos des « légitimités » :  « Il y a des légitimités qui existent. Les syndicats ont une légitimité, je les respecte, ils défendent leur point de vue ». Autre exemple de tartufferie !

Et les Catholiques ? Ne sont-ils pas légitimes quand ils défendent leurs convictions religieuses et morales contre les assauts répétés des déviances sociétales (avortements, mariages pour invertis, PMA, GPA…) encouragées par les institutions républicaines ?

Et les Patriotes qui refusent la colonisation de peuplement de leur sol ? Ne sont-ils pas légitimes alors qu’ils ne font qu’appliquer des principes de souveraineté pour lesquels leurs ancêtres ont combattu tout au long des millénaires passés ?

Apparemment, non ! MACRON, vous ne les respectez pas puisque les dissolutions et condamnations pécuniaires pleuvent sur la tête de ces parias. Et en cela, vous êtes bien le digne héritier des sophistes la Révolution française.  

Dans ces conditions, comment voulez-vous que les autochtones non décérébrés reconnaissent votre légitimité, celle de votre régime et celle de vos élus qui ne représentent que les intérêts de l’oligarchie financière ?   

Condamner les factions et les factieux, tous les gens de bon sens et respectueux des traditions, partagent sans réserve cette évidence. Mais les Patriotes sont autrement plus légitimes à les vilipender, que les factions sont précisément le mode opératoire privilégié de leurs adversaires, au cours des deux derniers siècles

Jacobins, balayez devant votre porte moisie, avant de donner des leçons à la terre entière.

Jakez GWILLOU (26 mars 2023)

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