Sans la révolte des Bretons de l’île de Sein, le 24 juin 1940, et l’épopée de ces hommes partis en masse rejoindre Londres quelques jours après l’appel du 18 juin, la France ne serait pas dotée du régime qui est le sien à l’heure actuelle et qui légitime l’élection de son 8ème Président de la République.
Vous connaissez, depuis cette révolte, le sort que fut le nôtre.
Le droit français ne nous a pas permis de trouver notre place, en tant que communauté, au sein de la Nation française comme nous le désirions ardemment.
Aucun des engagements des 7 premiers Président de la République française n’a été tenu, en ce qui nous concerne.
Nous devons donc nous diriger vers le Droit International pour obtenir notre reconnaissance en tant que Peuple et prendre en main notre Destin (Rappel discours de De Gaulle à Kemper… ).
La Convention de Montevideo du 26 décembre 1933, nous permet de créer notre État, sans que personne ne puisse s’y opposer et sans que sa légitimité ne soit remise en cause par quiconque.Nous nous sommes procurés le texte de cette Convention Internationale.
Voici ce que la Convention stipule: Dans son article 1er; l’État comme Personne de Droit International doit réunir les conditions suivantes:
1- une Population permanente.
2- Un territoire déterminé.
3- Un gouvernement.
4- Une capacité d’entrer en relations avec les autres États.
Dans son article 3: l’existence politique de L’État est indépendante de sa reconnaissance par les États. Même avant d’être reconnu, L’État a:
– le droit de défendre son intégrité et son indépendance,
– de pourvoir à sa conservation et à sa prospérité et, par conséquent,
– de s’organiser comme il l’entendra,
-de légiférer sur ses intérêts,
-d’administrer ses services et
– de déterminer la juridiction et la compétence des tribunaux.
L’exercice de ces droits n’a d’autres limites que celles de l’exercice des droits des autres Etats conformément au Droit international.
Notre feuille de route est donc tracée sachant que nous avons la ferme intention de réécrire l’histoire de notre Peuple. Cette feuille de route passe par la création de structures financières et politiques qui permettront le fonctionnement et les investissements nécessaires afin de libérer notre territoire.
A la fin de l’année 2018, l’Etat National Breton aura rempli les conditions fixées par l’article 1er de la Convention de Montevideo et sera libre et souverain.
Les engagements que prend notre Gouvernement prouvent sa détermination et sa vocation à faire en sorte que nos enfants enracinent définitivement le Peuple Breton et lui donne la maîtrise totale de son destin : Celte et Breton.
Les Bretons membres de ce Gouvernement sont heureux de compter à leurs côtés des frères Celtes issus de peuples venus des rives de ce lac intérieur – Mor Breizh – d’une civilisation qu’ils partagent.
Nous reprenons avec ferveur le sentiment invincible de la fraternité qui unissait jadis nos pères.
Puisse notre action faire en sorte que la Mor Breizh redevienne à la fois le symbole et le chemin de l’alliance entre les Nations Celtes!Rien de ce qui sera alors Celte ne pourra et ne devra nous être étranger.
Cette alliance des nations celtes ne pourra prendre toute sa force et sa signification, qu’au sein d’un espace civilisationnel plus vaste, s’étendant de l’Atlantique au Pacifique : l’ Eurosibérie reposant sur les peuples-ethnies et non sur les Etats-nations cloisonnés. Compte tenu de l’aggravation de la mondialisation, ce 21éme siècle verra s’opposer des blocs continentaux, porteurs de visions-du-monde propres à leurs peuples apparentés. Parlant ainsi, nous n’innovons en rien. Car déjà, dans les années trente, Roparz HEMON expliquait dans son ouvrage » Eur Breizad oc’h adkavout Breiz » que, si l’Irlande, la Bretagne et la Cambrie parvenaient à faire naître une nouvelle civilisation celtique, elle ne serait, ni assez large, ni assez riche pour tenir tête à la civilisation française ». D’où l’intérêt vital d’associer les trois Etats : Bretagne, Celtie et Europe…pour ne pas être avalé par l’ogre français.