LOI PLEVEN : UN CINQUANTENAIRE QUI INTERPELLE … 

Si d’aucuns s’étonnent de l’instauration du DELIT D’OPINION au « Pays des droits de l’homme » en 1972, on doit aussi s’interroger sur les buts véritables de cette loi PLEVEN et son déroulement mortifère pour les autochtones. 

Tout d’abord, QUID de l’article 19 de la Déclaration des droits de l’homme stipulant que « Tout individu a droit à la liberté d’opinion et d’expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considération de frontière, les informations et les idées par quelque moyen d’expression que ce soit » ? Du pipeau démocratique, malheureusement ! Rien d’autre que du pipeau, si l’on braque les projecteurs sur les cinquante dernières années.   

Depuis la promulgation de la loi PLEVEN du 1er juillet 1972, on ne compte plus les dissolutions de partis et d’associations politiques légaux, les interdictions répétées de manifestations et réunions sous le fallacieux prétexte de « troubles à l’ordre public », le sabordage de revues et journaux croulant sous des amendes colossales et les procès staliniens obligeant des journalistes, écrivains et blogueurs à se réfugier à l’étranger pour ne pas croupir dans les cachots républicains. Une répression à sens unique. Avec pour seul cible : les défenseurs de l’ordre naturel.  

A contrario, les grands bénéficiaires sont les éléments cosmopolites et des populations dont le point commun est de ne partager en RIEN notre destin ethno-historique. Inutile d’espérer une quelconque accalmie dans cette chasse aux sorcières européennes. Bien au contraire ! Plus on s’éloigne du Second conflit mondial dont l’immense majorité se contrefiche, plus l’immigration s’accroit exponentiellement sur notre sol, plus la législation répressive s’alourdit sur nos têtes. Maitres chez nous ? Nous ne le sommes plus !  

Un tel sacrifice interroge toutefois sur la nécessité de cette loi. Lors de sa promulgation,les problèmes de « racisme » n’existaient pas sur notre sol. Pourquoi ? Parce que notre société était ethniquement homogène. Dans son écrasante majorité. Et que les dispositions générales de notre Droit suffisaient à la protection de TOUS contre les injures, les diffamations et incitations à la violence. Tout un chacun était logé à la même enseigne. Aucune prééminence pour des catégories particulières. 

L’abyssale bêtise fut d’avoir refusé de tirer les leçons des sociétés multiculturelles devenues multi-conflictuelles et multi-sanglantes. Or, nos responsables politiques, dans leur délire idéologique, ont créé de toutes pièces une société conflictuelle par le regroupement familial en obligeant à vivre cote à cote des populations que tout sépare. Les principaux responsables ne sont pas les nouveaux venus échappés de leurs terres natales. Non ! Car, eux sont dans leur rôle. Les seuls coupables sont nos autorités politiques, religieuses et économiques engagées depuis des décennies, dans le processus mondialiste. En un mot : le SYSTEME !     

Pour ces « élites » dévoyées, cette loi scélérate avait pour but de tuer dans l’œuf toute réaction européenne d’opposition à la politique d’immigration voulue en haut lieu. Le plan Coudenhove-Kalergi, en effet, qui inspire nos dirigeants, postulait le brassage forcé des peuples et la levée de tout obstacle pour établir un Gouvernement mondial. Il fallait donc détruire, coute que coute, les fondements de tout sentiment identitaire. Qu’il soit de nature ethnique, religieuse, culturelle ou nationale. Il fallait museler les autochtones qui s’opposeraient au Grand Remplacement qui se déroule aujourd’hui, sous nos yeux.

Dans cette perspective mondialiste, on s’est gardé de définir clairement le « racisme » qui s’est révélé à géométrie variable. Les Maitres de l’heure peuvent ainsi étendre infiniment ce qualificatif à des concepts et attitudes qui en sont fort éloignés. C’est là, toute la perversité de leur idéologie internationaliste qui prospère sur le soi-disant « antiracisme ». Car on nous interdit d’affirmer un DROIT NATUREL : celui de demeurer nous-mêmes tels que des millénaires nous ont façonnés. D’où les attaques croissantes contre l’essence chrétienne et l’identité européenne de nos Peuples.

A cet égard, n’oublions pas de rendre à César ce qui appartient à César. Cette loi d’exceptionde 1972 qui transforme une opinion (odieuse ou pas, là n’est pas la question) en délit, on la doit aux lobbies cosmopolites qui œuvrent fébrilement pour une Gouvernance mondiale. Rien à voir avec la démocratie grecque antique qui refusait tout cosmopolitisme pour se protéger à la fois du chaos et de la tyrannie qui l’accompagne. De même qu’on doit à ces mêmes « inspirateurs » la modification du sens du mot « racisme » auprès des encyclopédistes. Ce qui était défini comme « la théorie qui tend à préserver l’unité de la race dans une nation » dans Le Petit Larousse de 1949, est devenu aujourd’hui « l’idéologie qui affirme la supériorité d’un groupe racial sur les autres, en préconisant, en particulier, la séparation de ceux-ci à l’intérieur d’un pays (ségrégation raciale) ou en visant à leur élimination (génocide) » selon l’édition de 1989 et les suivantes.    

Outre que nous avons affaire à des orfèvres dans l’art et la manière de criminaliser des opinions, il nous faut compter avec une magistrature servile ou politisée qui applique de façon implacable cette loi d’exception.Et qu’importe si le laxisme judiciaire s’étale dans tous les autres domaines ! Le fait est que les ravages de cette loi Pleven et des suivantes sont incommensurables. Elles ont supprimé toute liberté d’expression sur les races, les religions, les nations et les événements de la Seconde Guerre mondiale. Ainsi, la loi PIERRE-BLOCH de 1980, la loi CHALANDON de 1987, la loi FABIUS-GAYSSOT de 1990, la loi LELLOUCHE de 2003, la Loi AVIA de 2020…Sans oublier les contraventions en 1994 pour « diffamation et injures NON PUBLIQUES » et la « provocation NON PUBLIQUE à la discrimination… ».  

Mais il y a plus inquiétant encore.  Avant cette loi de 1972, quiconque se limitait à constater des faits objectifs ou des vérités premières, n’était pas poursuivi. Avec la création du délit de « PROVOCATION à la discrimination, à la violence ou à la haine… », le même quidam est aujourd’hui crucifié sur l’autel de la Bien-pensance.  Le juge ne raisonne plus seulement sur des faits et des paroles prononcées. Non, il interprète, selon sa grille de lecture partisane, les propos et les intentions supposées. Il sonde les âmes pour mieux terrasser les « mauvais citoyens ». L’arbitraire dans toute sa splendeur !      

Enfin, a surgit un aspectextraordinaire de cette législation liberticide : l’instauration d’un PRIVILEGE antinaturel et extravagant au profit d’ethnies minoritaires, qui relègue les autochtones en position d’éternels accusés. Privilège d’autant plus inacceptable et incompréhensible qu’on a fustigé les « immondes privilèges » que la Monarchie d’antan imposait à ses peuples, privilèges qu’il fallait détruire au nom d’une égalité toute théorique, pour finalement nous asservir au plus démentiel des privilèges : celui de l’Argent-roi et du cosmopolitisme.   

Certes, on peut toujours exiger l’ABROGATION de cet arsenal répressif qui a rétablit le délit de blasphème contre les autochtones et réduit les magistrats au rôle de supplétifs de la Police de la pensée.

On peut aussi réclamer à cor et à cri le respect total de notre liberté d’expression, dès lors que le discours tenu n’est pas sujet à diffamation, à injure et appel à la violence. Et revenir, pour cela à la position du Législateur d’avant 1939.

Mais finalement, rien de nos actions dans le cadre du système hexagonal n’aboutira au rétablissement de la liberté d’expression.  Seul y pourvoira l’Etat national breton du futur. Un Etat où seront gravés dans le marbre les Droits exclusifs du Breton et de l’autochtone.  

Une Bretagne ethno-nationaliste ou une Cour des miracles, il faut choisir !        

Jakez GWILLOU ( 23 Septembre 2022)    

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