Au soir du dimanche 24 avril, tout ce que notre monde compte d’élites dépravées, de marxistes non repentis, de bourgeois peureux, d’intellectuels cosmopolites, de Français de fraiche date, d’élus corrompus, de citoyens naïfs, de laïcards trois-points, de talibans en devenir et d’asociaux en nombre croissant, tout ce monde-là se frotte les mains à s’arracher l’épiderme. On les comprend ! Leur champion, le « Young leader » et agent du Bilderberg, l’infâme Macron roule pour eux. Et pour les gredins de haut vol de la bande des Soros, Gates, Attali et Schwab enragés dans leur projet criminel mondial. Mais nous, Bretons, dans tout cela ?
Que Macron arrive en tête du scrutin au premier tour, avec 28 % des voix, malgré sa politique antisociale, sa tyrannie sanitaire et son immigrationnisme fou, on ne peut que s’en affliger. Et, s’interroger sur le bien-fondé du suffrage universel et de l’électoralisme. Ou bien sur l’état mental de nos contemporains…
Ses principaux concurrents, Mélenchon et Le Pen ne sont guère plus fréquentables. Ces deux-là nous ignorent quand ils ne nous méprisent pas. Le premier fait un tabac dans les grandes métropoles, dans les territoires d’outre-mer et auprès des électeurs musulmans. De facto, il recueille les fruits de ses campagnes islamo-gauchistes, anti-policières et anti-autochtones. Le renégat dans toute sa splendeur !
Quant à la « Dame aux chats », Marine Le Pen, sa dévotion au jacobinisme de la Troisième République, la disqualifie totalement. Elle nie sottement les identités régionales et exècre tout parfum d’autonomisme. Mais pour mieux prôner l’assimilation des populations allogènes qui s’invitent chez nous. Drôle de patriotisme, on en conviendra. Avec elle, c’est une FAUSSE ALTERNATIVE à l’image d’autres mouvements populistes en Europe qui ne sont jamais restés durablement au pouvoir, pour avoir ménagé le Système en place et renié leurs fondamentaux.
A l’évidence, Mélenchon et Le Pen représentent l’OPPOSITION CONTROLEE. Celle qui permet au système de survivre, en cas de victoire de l’un ou de l’autre. Car les populismes de gauche ou de droite ont pour fonction première de canaliser le mécontentement des populations lasses d’être ignorées et grugées, tout en restant dans le cadre du régime.
Remarquons que les dix autres solliciteurs de suffrages, adoubés par le Système, sortent du même moule idéologique. Avec eux, là aussi, c’est l’obligation citoyenne d’une fervente déclaration d’amour à la laïcité et aux valeurs de la République. En bref, du jacobinisme, encore du jacobinisme, toujours du jacobinisme !
Par-delà ces acteurs de mauvais théâtre, les résultats du dernier scrutin ont de quoi nous faire hurler de rage. On le serait à moins. Quid, en effet, de l’exaspération populaire permanente des cinq dernières années et de la répression sauvage qui s’est abattue sur les éléments sains de la population ? Pourquoi réclamer à cor et à cri le changement pour reconduire finalement le même personnage suffisant, à l’Elysée ? De surcroit, avec un pourcentage accru au premier tour, par rapport à 2017 ?
Pour courir au suicide, l’électorat hexagonal ne voterait pas autrement. A croire que nombre d’autochtones se réjouissent de suivre les joueurs de flûte médiatique qui les poussent au renoncement et à vivre à genoux. A première vue, ces castrés mentaux ne méritent pas qu’on les sauve. Pour notre part, nous n’avons jamais cru à la lucidité des foules, ni à leur faculté de se vouer spontanément à une cause supérieure. A une cause qui les transcende. Sauf si elles sont guidées par des forces spirituelles intenses et des personnages hors du commun, loin de la médiocrité générale.
En vérité nos compatriotes ont, dans notre régime d’opinion, les dirigeants qu’ils méritent. La démagogie, en régime électoraliste l’emporte toujours sur les vérités difficiles à entendre et les sacrifices qu’elles induisent. Drogués à l’hédonisme, au matérialisme, à l’idéologie des droits-de l’homme, à l’appât du fric, et culpabilisés par un enseignement individualiste et cosmopolite, nos benêts tomberont sans coup férir quand surviendra l’inévitable guerre ethnique. Tout cela pour avoir méconnu les dures lois de l’espèce humaine et les leçons du passé. En attendant, gageons que ces électeurs abusés vont comprendre leur abyssale bêtise, au cours de ce nouveau quinquennat, auquel nous souhaitons les pires difficultés à ses dirigeants.
Quant à nous, Peuple breton, nous refusons d’être sacrifiés sur l’autel du cosmopolitisme et des intérêts ploutocratiques. Les Patriotes bretons savent pertinemment que les intérêts fondamentaux de leur peuple ne sont jamais pris en considération. Et que l’acte de redressement de notre Nation, dans le cadre français, ne sera JAMAIS à l’ordre du jour. Comme les dernières présidentielles l’ont montré. Il en sera de même pour les prochaines législatives. Et pour les suivantes, parce que l’Etat jacobin et sa partitocratie se durciront inéluctablement devant la libanisation croissante de l’Hexagone.
Dès lors, cessons de nous illusionner sur l’électoralisme, et sortons mentalement du système franco-républicain. La voie à suivre est la SECESSION individuelle et collective. Une voie qui s’articule dans le communautarisme que refusent nombre d’autochtones ancrés dans le rêve suranné d’une France « mère des arts, des armes et des lois ». Devenue la colonie de ses ex-colonies (dixit Poutine), cette France-là, est morte et ne ressuscitera pas. L’avenir se redessinera autrement.
Une nouvelle opportunité s’offre à nous. Préparons-nous !
Jakez GWILLOU (17 mai 2022)