JEAN-MARIE LE PEN, PRESENT 

Notre âme de Celte nous invite naturellement à rendre hommage à un compatriote qui, bien que prêchant un nationalisme purement hexagonal, s’est révélé par un esprit combatif et des dons exceptionnels, un leader hors du commun. Ce qu’un régime antinaturel et corrompu peut, à son corps défendant, produire de plus sain.         

Car s’il nous venait l’idée de dresser l’inventaire des hommes politiques du siècle dernier, combien restent et resteraient dans nos mémoires ? Leur parcours, leurs faits d’armes, leurs slogans ?  Dans leur écrasante majorité, ils n’ont guère brillé comme éveilleurs de peuple. Ni par des exploits quelconques hors de l’étouffoir parlementaire.

Or, pour bien comprendre l’engagement politique de ce fils de Bretagne, il faut se replacer dans le contexte familial et politique de son époque. Fils de marin pêcheur du Morbihan, éduqué chez les jésuites, pupille de la nation au temps où la France était encore une puissance coloniale, la « PETITE PATRIE » était chez Jean-Marie, consubstantielle à la « GRANDE PATRIE ». Un postulat largement partagé par ses compatriotes, infailliblement. Parce que ce Crédo fut asséné dès l’enfance par l’école républicaine. Et relayé savamment par tous les partis institutionnels et les médias sous contrôle. Y compris chez nos incorrigibles régionalistes.     

Jean-Marie Le Pen, à l’instar de sa génération, a vécu personnellement la fin du leadership européen sur le monde, après 1945. Le DANGER COMMUNISTE, pour n’avoir pas été anéanti précédemment, menaçait plus que jamais nos vies collectives et individuelles. Tant sur le plan intérieur qu’extérieur. Indochine ? Algérie ? Jean-Marie Le Pen a répondu… Présent !  

Dans les années soixante-dix, un nouveau danger surgissait via le calamiteux « Regroupement familial » du sinistre duo Giscard-Chirac. Avec pour corollaire, la suppression de la PREFERENCE NATIONALE. Sans véritable opposition, d’ailleurs. Mais sans réelle surprise pour les Nationalistes. Car ce renoncement inepte était en germe dans leur religion des droits de l’homme. Parce que la Gueuse jacobine, dans son essence, est furieusement hostile à tout enracinement et toute valeur identitaire. Or, face à l’INVASION MIGRATOIRE, Jean-Marie Le Pen a répondu, là aussi… Présent !  Malgré les procès à répétition, les attentats, les campagnes médiatiques diffamatoires, les appels au meurtre. Sans jamais se dédire, sans jamais s’autoflageller.  

Souvenons-nous ! Il fut le SEUL homme politique, en 1972 à se proclamer ouvertement de droite alors que la droite institutionnelle se dissimulait sous des appellations aussi futiles que creuses. Le SEUL à évoquer, dans ses discours à la salle de la Mutualité, les martyrs des combats passés : Robert Brasillach et Jean-Marie Bastien-Thiry, victimes emblématiques du gaullo-communisme. Le SEUL à faire célébrer une messe traditionnelle à chaque fête annuelle de son parti : les BBR. Rassemblement qui se voulait le pendant de le Fête de l’humanité des gorges rouges. L‘hygiène du corps et de l’esprit, en plus.  Qui peut en dire autant ?   

Son tour de force fut d’avoir provoqué la résurrection d’une famille politique dont l’issue de la Seconde Guerre mondiale avait laminé les rangs : la Droite nationaliste. Face à la déliquescence de l’Etat bourgeois et à la subversion marxiste, il sut réunir dans un même Front, diverses chapelles parfois opposées, mais qui se rejoignaient sur l’essentiel pour régénérer un pays en déliquescence. 

Il fut, pour cela, un RASSEMBLEUR hors pair. Parce qu’il était un tribun issu du Peuple ; qu’il parlait le langage du Peuple ; qu’il disait tout haut ce que les honnêtes gens pensaient tout bas. Un langage direct, clair et offensif, ne sacrifiant rien au « politiquement correct » qui bâillonne le quidam.  

Les valeurs sociétales qu’il prônait, son engagement physique dans le combat politique comme dans la rue, ses vérités qui rendaient hystérique la caste politico-médiatique, tout cela ne pouvait que satisfaire les rebelles au désordre établi, les vrais dissidents de l’ordre cosmopolite. D’autant que ses nombreux ennemis – Beaucoup d’ennemis, beaucoup d’honneur – étaient aussi les nôtres.  

Aujourd’hui, alors qu’une répression implacable s’abat sur tout Autochtone qui ose se redresser ; alors que le mondialisme bancaire et la submersion migratoire se livrent conjointement à la destruction méthodique de notre civilisation occidentale plurimillénaire …Alors, oui, c’est d’hommes et de femmes de la trempe de Jean-Marie Le Pen dont la Nation bretonne et l’Europe ont sérieusement besoin. Et en grand nombre. 

Pour avoir bataillé ferme durant sa vie entière, Jean-Marie Le Pen mérite assurément  toute sa place au Panthéon des Nationalistes et Patriotes de notre vieux continent. Avec toutes leurs différences pour avoir communié dans le même esprit civilisationnel et le respect de l’ordre naturel voulu par la Providence.

Voilà l’ultime pensée qui anime tout ancien membre du mouvement Ordre nouveau et du Front national canal historique.   

 Jean-Marie Le Pen, mon frère…Resquiet in Pace !

 Jakez GUILLOUZOUIC (7 janvier 2025)

Un commentaire

  1. Alors que l’on commémore l’odieux attentat terroriste de Charlie Hebdo, au nom du droit à la liberté d’opinion et d’expression laquelle se trouve au cœur des valeurs de la République et de l’Europe, je souhaite rappeler, à l’occasion du décès de Jean-Marie Le Pen, que tout ce qu’il a pu dire dans le passé, sauf évidemment pour ses incontestables outrances souvent condamnées avec raison par la justice, relevait simplement de ce droit démocratique fondamental.
    Droit qu’aujourd’hui on ne peut malheureusement plus exercer librement, sous peine d’être immédiatement traité de fasciste et de raciste et d’être alors interpellé par cette véritable « police de la pensée » (et aussi « police de l’humour ») insidieusement mise en place ces dernières années dans la société par les milieux « woko-islamo-gauchistes », ce qui pousse les citoyens et les médias, à devoir s’autocensurer pour éviter des représailles.
    Pour moi, la mort de Jean-Marie Le Pen marque malheureusement une étape de plus dans l’enfermement de la pensée dans la prison du politiquement correct. Et avec pour geôliers des intégristes «woko-islamo-gauchistes» qui, drapés dans leur habit de prétendue vertu, veulent à tout prix imposer aux autres leur propre vision des choses… tout comme c’était d’ailleurs également le but chez les terroristes ayant attaqué Charlie Hebdo.
    Claude Guillemain

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