JACQUES TOUBON, UN APOTRE DE LA PREFERENCE ETRANGERE

La caste politicienne française reste fidèle à elle-même, figée comme toujours dans son discours républicain, avec son obsession à ne partager avec quiconque, ses mirifiques prébendes. Sans oublier, bien sûr, sa détermination maladive à gommer la préférence nationale pour lui substituer la préférence étrangère.    

Un de ses éminents représentants, le sieur Jacques TOUBON, ancien gardes Sceaux et défenseur des droits, s’est élevé récemment contre la dernière loi sur l’immigration, loi bien timide et d’aucun secours, disons-le, face à la menace génocidaire qui plane sur nos têtes. Celles des autochtones, s’entend.  

Ainsi, ledit Jacquot a-t-il signé l’appel de 201 personnalités opposées à cette énième loi immigration, pour y dénoncer la « PREFERENCE NATIONALE » qu’elle induirait. Poussant la provocation jusqu’à déclarer : « J’ai toujours défendu cette position qui est que l’Histoire de France a été en grande partie faite, depuis deux siècles, par les personnes venues de l’étranger ». Toujours cette litanie insane qu’on nous sert jusqu’à la nausée, depuis des lustres.    

Selon cette belle âme républicaine, ledit texte contiendrait des dispositions « contraires à nos principes constitutionnels», tel le rétablissement du délit de séjour irrégulier ou le durcissement de l’accès aux prestations sociales. L’heure, en effet, est grave !    

Devant les micros de Médiapart, il a poussé le délire jusqu’à prétendre que « Ce n’est pas l’opinion qui doit faire le droit fondamental ». Ah bon ?  Ahurissant, pour un apôtre de la démocratie représentative reposant sur la Loi du nombre. Qu’une écrasante majorité de nos concitoyens soit favorable audit texte, il s’y oppose. Comprenne qui pourra. 

Mais doit-on s’étonner finalement des inepties de ce triste sire ? Rappelons qu’il fut jadis opposé à la dépénalisation de l’homosexualité, à l’abolition de la peine de mort et à la loi Gayssot-Fabius… avant de se renier. Attitude assez emblématique d’une certaine « droite » mollassonne à souhait, qui tremble devant le moindre signe désapprobateur de la faction de gauche. Tout à l’opposé de cette dernière. Puisque celle-ci se glorifie de tout, y compris des faits les plus abjects de son passé.  

Dire que l’Histoire de la France fut faite en grande partie, depuis deux siècles par l’étranger, c’est tout bonnement cracher au visage des autochtones d’hier et d’aujourd’hui. C’est mensonger et grotesque, à la fois. Il eut été plus honnête de reconnaitre, toutefois, que l’élément étranger participa à l’édification du socle républicain ainsi qu’à son affermissement. Le système républicain français ne devant son maintien qu’en demeurant sous l’implacable emprise de lobbies confédérés. Ce qu’on appelle aujourd’hui, en France comme aux Etats-Unis : l’ETAT PROFOND. Jacques TOUBON confond la France avec la République. L’œuvre capétienne et ses démolisseurs.  

Dire que certaines mesures de cette loi immigration sont « contraires à nos principes constitutionnels », c’est élever lesdits principes au rang des « Tables de la loi » ou des dogmes de la religion révélée du Christianisme. Ce que ces « principes » ne sont pas. Et qu’ils ne sauraient nous obliger. De plus, c’est ignorer que la France a connu quatorze constitutions depuis 1789. Et qu’elle en connaitra bien d’autres, si les autochtones n’y mettent le holà.  Dès lors, aucune de ces constitutions écrites au fil des circonstances, ne saurait être sacralisée ou déifiée.  

Dire que « ce n’est pas l’opinion qui doit faire le droit fondamental », relève cependant du bon sens. Celui de l’autochtone qui refuse de se laisser berner par la démagogie de nos joueurs de flûte. Sur ce point, nous sommes en accord avec le sieur Jacquot. Pourquoi ? Parce que, depuis des lustres, ladite opinion publique est fabriquée par les puissances d’argent et que ses marionnettes parlementaires n’ont d’autre fonction que de faire croire au bon peuple qu’il gouverne. Or, le Droit, pour être accepté sans réserve par nos concitoyens, ne saurait bafouer les lois naturelles et le Bien commun du pays. Comme ils le sont, actuellement. Voir les lois sociétales (avortement, GPA, mariage homosexuel, Immigration, euthanasie…) qui heurtent le sens moral qui avait libre cours dans les sociétés européennes et d’ordre d’autrefois.   

Jacques TOUBON professe des formules qui sont propres à l’ensemble des représentants élus ou pas, de l’Etat franco-républicain. Toujours cette prétention – démentie par les faits – à vouloir faire le bonheur du genre humain, toujours cette incapacité chronique à résoudre les problèmes majeurs de notre société. Rejoint en cela par le Conseil constitutionnel qui, par sa décision du 25 janvier, se comporte en ennemi déclaré des autochtones.  

Autant de raisons qui nous invitent  à prendre nos distances avec un Etat qui privilégie toutes les communautés sauf la nôtre, à nous soustraire à l’influence nocive de la pieuvre jacobine, à rompre radicalement avec un mode de pensée issu de 89, à redéfinir radicalement les notions du Droit, à renouer avec une forme d’organisation  politico-sociale respectueuse de nos valeurs traditionnelles, à substituer à la vision matérialiste, égalitariste et marchande du jacobinisme, une vision du monde spiritualiste  reposant sur le primat du Bien commun  sur le bien particulier. Et bien d’autres innovations qui ne pourront se réaliser que dans le cadre d’un Etat nouveau. Non plus cosmopolite mais national : l’ETAT NATIONAL BRETON.   

Cet Etat nationaliste défendrait avant tout les intérêts propres aux autochtones bretons. Ultime défenseur contre toute forme de parasitisme venu du dehors. Garant et transmetteur de l’esprit du peuple. A l’instar de nombreux pays dans le monde. Un Etat qui, par son organicité, ne devra rendre des comptes qu’à son peuple. Un Etat qui refusera de se soumettre à quelque pouvoir international. Un Etat dans lequel aucun lobby quelle que soit sa nature (financier, philosophique, religieux), ne sera dans la capacité de donner ses directives aux gouvernants.  

Le jour où s’édifiera à nouveau l’Etat breton, le TRISKELL devra effacer de ses institutions renouvelées, toute trace de l’Equerre et du Compas. La Préférence étrangère chère à l’Etat jacobin aura vécu. La préférence ethno-nationale brillera alors de tous ses éclats.  

 Jakez GWILLOU (2 février 2024)      

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