Au vu de l’interdiction récente de toute manifestation nationaliste ou identitaire à Paris, cette dérive liberticide ne peut laisser indifférents les Patriotes de chez nous. Car, avec l’ami Darmanin, nous entrons de plain-pied en régime d’oppression.
Il a suffi, en effet, d’une manifestation pacifique, le samedi 6 mai 2023 à Paris, de plusieurs centaines de militants sous drapeaux à croix celtique (l’horreur absolue pour les cosmopolites), pour que se déchainent la Macronie, la presse aux ordres et les oppositions sous contrôle, contre ce qu’ils appellent désormais … « l’Ultradroite ».
Pourtant, cette étiquette voulue infâmante par tout homme « de progrès » n’est nullement définie juridiquement. Elle est, avant tout, employée à dessein par les services gouvernementaux et leurs alliés idéologiques pour ratisser large. Et même très large au point que même le lecteur pourra probablement s’y reconnaitre…
Que ce nouveau qualificatif soit destiné à effrayer la gérontocratie bourgeoise et exciter les adeptes du wokisme-marxisme, nous en avons pleinement conscience. Mais, avec Darmanin nous franchissons, aujourd’hui, une étape supplémentaire : la mise en place d’une interdiction absolue de TOUTE pensée non conforme au mondialisme bancaire.
Dans cette perspective, les instructions répressives de Gérald Darmanin données le 9 mai à ses préfets sont limpides et ne souffrent d’aucune ambiguïté. Dorénavant, les préfets devront interdire toute manifestation qui présente un risque que « des slogans ou des propos de nature à mettre en cause la cohésion nationale ou les principes consacrés par la Déclaration des Droits de l’homme soient exprimés ».
Mais de qui se moque-t-on pour invoquer la « cohésion nationale » et cette « Déclaration des droits de l’homme » ? Comme si la cohésion nationale avait, de nos jours, un quelconque sens, avec une incorporation sans précédent et massive d’extra-Européens sur notre sol ! Alors que se développe, en parallèle, une conscience ethnoculturelle chez nombre d’autochtones face à la dégénérescence d’un Etat hostile. Un Etat gaspilleur, destructeur et asservi aux intérêts privés ! Pourquoi devrions-nous encenser ladite Déclaration qui se veut l’équivalant des Tables de la Loi ? Qui nous y oblige ? Tout cela pour un vulgaire texte de propagandistes en délicatesse avec la Tradition politico-religieuse de leur époque !
Selon les instructions darmaniennes, sera désormais prohibé tout slogan « prônant la remigration », l’« amalgame entre immigration et islamisme ou terrorisme ou délinquance »…. Autrement dit, toute volonté de redevenir maitres chez nous est proscrit. De même que tout propos critique sur le Grand Remplacement imposé par les marionnettes d’Etat.
Sera également interdit d’utiliser des « faits divers impliquant des personnes d’origine étrangère… ». Dès lors, plus question de manifester notre légitime colère comme ce fut le cas en octobre 2022, lors de l’assassinat de la petite Lola dans le 19éme arrondissement parisien. En revanche, pour des faits divers les plus minimes impliquant des autochtones mal-pensants, cela restera … open Bar !
Remarquons que ces nouvelles directives punitives sont dirigées contre les autochtones de l’Hexagone. Et eux seuls ! Et qu’elles s’inscrivent en bonne logique dans la politique de bâillonnement menée crescendo depuis la Loi Pleven de 1972 et ses innombrables suivantes. Des lois liberticides dont on connait les inspirateurs sans pouvoir les nommer.
Que le droit de manifester soit un droit fondamental reconnu dans leur Déclaration des droits de l’homme, et consacré en Droit français, nos Jacobins semblables à leurs devanciers n’en n’ont cure ! Ce principe, comme celui de la séparation des pouvoirs et de tant d’autres, n’a jamais été, la plupart du temps, que de la poudre aux yeux !
De toute évidence, dans le bonhomme Darmanin, doivent couler les mannes de ses prédécesseurs : Pierre Waldeck-Rousseau, Abraham Schrameck, Marx Dormoy, Raymond Marcellin, Gaston Deferre, Pierre Joxe… Car chez ces sinistres figures, c’est la même haine antinationaliste qui a nourri invariablement leur action.
En résumé, tout ce qui ressemble à un sentiment identitaire affiché, un slogan nationaliste, un symbole traditionnel religieux, un drapeau ethniste sera sujet à interdictions et poursuites. Et nous aurions tort de nous croire, nous Bretons, non concernés par ces instructions autant illégales qu’illégitimes.
Pour nos gouvernants, les Nationalistes bretons, corses ou français, sont à jeter aux oubliettes, au nom d’un sens de l’histoire qui doit se construire contre l’ordre naturel voulu par la Providence.
Rappelons-nous : En 2018, le drapeau national corse à la tête de Maure fit l’objet d’une pétition pour son interdiction dans l’espace public. Pour son prétendu caractère… raciste !!! Action qui fut déjouée par le fort sentiment identitaire corse. Mais, avec le Dark Vador de la Place Beauvau et dans la continuité de cette logique exterminatrice, il y a tout lieu de craindre, demain, le même procès d’intention à l’égard du KROAZ DU. Pourquoi ?
Parce que le KROAZ DU, premier emblème national breton a le vice rédhibitoire pour nos Jacobins, de représenter une symbolique religieuse qu’ils exècrent dans leur for intérieur. Que nos drapeaux brandis soient frappés d’une Croix noire ou d’un Sacré-Cœur, c’est pour eux, un affront inexpiable. Une atteinte aux sacro-saints principes républicains !
Ajoutons que le KROAZ DU est haï plus encore par les islamo-gauchistes, au motif qu’il fut remis en 1188 à nos Ducs par le Pape Clément III, pour les Croisades de libération des Lieux Saints.
Mais qu’importe leurs imprécations et gesticulations laïcardes ! Le KROAZ DU représente le symbole par excellence des Bretons non reniés qui se souviennent. Un emblème de ralliement sans pareil dans nos temps obscurs de submersion migratoire. Et qui, par sa signification hautement historique, interdit toute utilisation à des fins politiques douteuses.
Le KROAZ DU ? Nous continuerons à le brandir plus que jamais !
Jakez GWILLOU (24 mai 2023)