Le Gouvernement Provisoire de Bretagne est scandalisé par la hausse annoncée de 10% du prix de l’électricité, faisant elle-même suite à celles de 15 % en février 2023 et de 30% en 2022.
En effet, le prix de l’électricité est largement indexé sur celui du gaz naturel tel que coté sur le marché international des matières premières. Or, ce dernier est aujourd’hui inférieur de 50 % à ce qu’il était juste avant le début de la guerre en Ukraine en février 2022 (voir graphe ci-dessous) ! Les prix du pétrole, du gasoil, du fuel et de l’essence étant, quant à eux, à peu près les mêmes, voir inférieurs (- 15 % pour le pétrole).
Du coup, on devrait retrouver aujourd’hui, pour tous les produits énergétique, les mêmes prix qu’avant la guerre.
Or, ça n’est pas le cas. La raison ? C’est que les prix de l’énergie qui nous sont appliqués ne sont pas ceux du marché libre mais ceux qui nous sont imposés par quelques grands monopoles, privés ou d’États (EDF, Engie…), en fonction, bien évidemment, de leurs intérêts financiers.
Pour le Gouvernement Provisoire de Bretagne, il faut s’affranchir au plus vite de cette domination étatique prédatrice en créant une entité énergétique régionale autonome qui permette, en cas de forte baisse sur le marché libre, comme c’est le cas aujourd’hui, de pouvoir immédiatement et pleinement en profiter en y achetant directement notre énergie.
Cette société aurait non seulement l’avantage d’offrir aux habitants, entreprises et collectivités locales de notre région des prix plus bas qu’ailleurs en France mais aussi celui de créer des emplois et d’augmenter l’attractivité économique de la région par rapport aux autres de l’hexagone.
Claude Guillemain
Président du Gouvernement Provisoire de Bretagne
