La France est en ébullition. Les « migrants » arrivant d’Afrique et du Moyen-Orient sèment le désordre et l’insécurité dans de nombreuses villes. Le gigantesque bidonville communément appelé « la jungle de Calais » vient d’être démantelé, mais d’autres bidonvilles émergent chaque jour. Dans l’Est de Paris, des rues entières ont récemment été recouvertes de tôle ondulée, de toile cirée et de panneaux disjoints.
La violence y règne. Les 572 « zones interdites » que compte le pays, officiellement définies comme « zones urbaines sensibles », continuent de croître, et les policiers qui s’en approchent en subissent régulièrement les conséquences. Voici peu, une voiture de police s’est trouvée prise dans une embuscade et a été incendiée sans que les policiers présents dans la voiture puissent sortir de celle-ci. Les policiers, s’ils sont attaqués, se voient recommander par leurs supérieurs de fuir plutôt que de riposter. De nombreux policiers, en colère face à l’obligation de se comporter comme des lâches, ont décidé de manifester. Aucun attentat terroriste n’a eu lieu depuis l’assassinat d’un prêtre à Saint-Etienne-du-Rouvray, le 26 juillet 2016, mais les services de renseignement savent que des djihadistes sont revenus du Moyen-Orient et sont prêts à passer à l’acte ; ils savent aussi que des émeutes peuvent éclater n’importe où, n’importe quand, sous n’importe quel prétexte.