Par Claude GuillemainDans HistoirePosté août 9, 20220 Commentaire(s)
Toute période d‘anarchie génère son lot de bassesses, d’ignominies et de meurtres, dont les victimes se révèlent massivement les gens honnêtes et les soldats de l’ordre. Dès lors, comment ne pas évoquer, à l’heure où l’ensauvagement déferle sur nos cités, deux évènements édifiants survenus, il y 230 ans : le massacre des gardes-suisses au Palais des Tuileries, le 10 aout 1792 et celui non moins horrible d’ecclésiastiques et de gens d’armes dans les geôles parisiennes, quelques semaines plus tard ?
La prise d’assaut des Tuileries, ce 10 aout 1792 s’avéra une violente émeute qui regroupa, au sein d’une foule enflammée par les discours d’une poignée de rhéteurs, un fort contingent de canailles que la déliquescence de l’Etat ne pouvait qu’inciter à l’action. Une ruée furieuse déclenchée en sous-main par des manieurs d’argent – les Soros de l’époque – avides de régenter l’Etat pour leur profit et celui de l’étranger.
Rien qui ne puisse, à priori, susciter l’enthousiasme des partisans de l’Ordre, de la Nation ou des Traditions séculaires. Car le dénouement se solda par le massacre gratuit de tous les occupants de la Demeure royale. Femmes et enfants compris. Soit un carnage de plus de 900 victimes !
Les journées de septembre qui suivirent, rappellent un autre « fait d’armes » tout aussi révélateur. Le massacre organisé MÉTHODIQUEMENT par la Commune de Paris, sous la férule d’un journaliste névropathe. Une commune insurrectionnelle composée essentiellement de repris de justice tels le Président HUGUENIN (concussion), HEBERT (filouterie), MANUEL (vol), PANIS (détournement de fonds), ROSSIGNOL (assassinat)…
Or, malgré la discrétion de nos manuels scolaires – on est loin de l’évocation tapageuse du massacre de la Saint-Barthélemy – le scénario jacobin est connu : deux à trois cents vauriens recrutés dans les bouges de la capitale égorgeront du 2 au 7 septembre les soldats loyaux et les hommes d’église emprisonnés au Couvent des Carmes, aux Bernardins, au Chatelet…pour un bilan (1 500 victimes) tout aussi éloquent.
Il va sans dire que ces bains de sang n’ont pu traduire la VOLONTÉ GÉNÉRALE du peuple parisien. Parce que la faction révolutionnaire oscilla entre 3 000 et 10 000 personnes tout au plus, sur une population parisienne de 640 000 âmes. Même absence de légitimité pour le bonneteau électoral : la participation citoyenne de 1792 à 1799 ne dépassa jamais 20%.
Dans le même registre, tout historien honnête admet qu’il n’y a pas de trouble révolutionnaire sans la participation ACTIVE et MASSIVE de la racaille aux assauts des institutions et des biens privés. Et que l’hostilité menée à l’encontre des forces de l’ordre émane essentiellement de certains milieux idéologiques biens identifiés. Toujours les mêmes ! Toujours la même engeance. Celle que l’on trouva naguère à la pointe du combat antimilitariste et anticlérical, et que l’on retrouve aujourd’hui en ébullition dans le combat antinational et antieuropéen.
Ces événements historiques, comme ceux qui suivirent, illustrent fort à propos cette LUTTE ÉTERNELLE du camp du Désordre contre celui de l’Ordre, des utopies dangereuses contre les saines réalités, de ceux qui se servent contre ceux qui, eux, servent. Et dans cette lutte, vouloir rester neutre, c’est faire le jeu de nos pires ennemis.
Qui aurait pensé en 1788, qu’une révolution sanguinaire se déclencherait un an plus tard ? Et bouleverser l’Europe entière, puis le monde ?
Aujourd’hui, nous vivons la même période d’incertitudes avec la montée vertigineuse de la criminalité et son absence de répression, des émeutes à répétition, un endettement pharaonique sans comparaison avec celui d’Ancien Régime et un appareil d’Etat sous l’emprise de lobbies confédérés et coteries agressives. Une situation d’autant plus alarmante que notre peuple est privé de ses repères traditionnels religieux et moraux. Et que des pans entiers du territoire – appelés pudiquement « zones de non-droit » – sont soumis à des lois étrangères du fait d’une colonisation de peuplement sans précédent.
Certes, il reste « l’Appel au soldat » ! Mais quelle armée ? Quels soldats ? L’armée de métier est démotivée, infiltrée, privée des plus élémentaires moyens moraux et matériels. Quant aux forces de l’ordre, elles sont culpabilisées voire assimilées à des tueurs (« La Police tue ! ») par des politicards avides d’une nouvelle révolution sanglante. Enfin, le facteur le plus déroutant se situe au plus haut niveau de l’Etat français. Dans l’état d’esprit et les motivations de ses dirigeants. Car d’ores et déjà, nos autorités ont choisi leur camp. C’est celui des déracinés de toutes sortes et de toutes contrées. Et, pour cet Etat, l’ennemi…c’est nous !
En bref, nous accumulons tous les ingrédients d’une situation prérévolutionnaire qui explosera au plus petit craquement d’allumettes.
Dès lors, ignorés et méprisés par un Etat violateur du droit naturel et des aspirations populaires, les Bretons et autres autochtones n’ont d’autre recours qu’en eux-mêmes. Au sein de leurs communautés respectives. Non au sein du Léviathan républicain qui les dévore sous un amas de formules autant démagogiques que pernicieuses.
Il faut donc fuir comme la peste ces héritiers du Jacobinisme qui n’ont que les « valeurs de la République » au bec. De la NUPES au RN en passant par la MACRONIE. Leurs prêches ont toujours été pulvérisés par la réalité des faits. Qu’il s’agisse de l’Etat de droit (qui a été violé), de l’Humanisme (gommé par la Terreur), de la Volonté générale (usurpée), des Libertés (bafouées par des lois liberticides), de la Démocratie (confisquée) ou de la Nation (défigurée et souillée).
Déjà, plus de 50% d’abstentionnistes ont compris qu’il n’y a plus rien à attendre de cette faune jacobine. Un signe que le « Grand lessivage » est en marche et que l’avenir ne leur appartient plus !
Jakez GUILLOUZOUIC (10 août 2022).