Le 11 octobre 2025, une commémoration en l’honneur de l’abbé Yann-Vari Perrot s’est tenue à Scrignac, à la chapelle de Koad Kev, à l’initiative de l’Unvaniezh Koad Kev. Association nationaliste bretonne défendant, depuis sa création en 1957, la mémoire de ce martyr tombé pour la Cause catholique et nationale bretonne.
Cette marque de piété filiale renouvelée chaque année honore ses organisateurs et participants et ne peut que susciter de légitimes réflexions à l’égard de l’EMSAV.
Le martyrologe des patriotes bretons possède, en effet, un aspect bien particulier. Celui de ne compter que des personnes ayant appartenu à la sphère nationaliste et chrétienne. Aucun autre martyr breton ne peut être revendiqué par les têtes autoproclamées de l’EMSAV engluées dans leur délire nihiliste gauchiste et la libre pensée. Et pour cause :
Dans tout l’Hexagone, les révolutions sanglantes et les épurations de masse, au cours de l‘histoire, n’ont frappé que cette partie de l’opinion appelée tour à tour : chouanne, légitimiste, réactionnaire, pétainiste, traditionaliste, nationaliste-révolutionnaire et identitaire. Le tout vilipendé sous le vocable « extrême-droite ». En vérité, une Droite authentique et patriote dont les principes ne relèvent aucunement des poisons idéologiques de 1789. Mais tout simplement du respect de l’ordre naturel voulu par la Providence.
Quant aux incorrigibles quidams du « Camp du bien » face à la résurgence d’une « bête immonde » qui n’a jamais existé que dans leurs fantasmes, l’océan de sang dont ils témoignent, demeure le viatique obligé pour paver l’avenir radieux du genre humain. C’est là leur marque de fabrique. Leurs « grands hommes » ? Robespierre, Danton, Saint- Just et autres fous furieux de la Révolution française et ceux des révolutions bolcheviques. De grands défenseurs de l’Humanité comme l’on sait. Et des champions avérés de la paix, celle des cimetières. Sans que nos apôtres du progrès ne condamnent un seul instant la moindre atrocité historique de leurs parangons.
Il est donc parfaitement Illusoire voire contre-productif d’engager un quelconque dialogueavec ces parfaits sectaires et véritables faussaires, y compris pour des causes qui nous sont chères : langue, foi, identité et enseignement de l’histoire, etc.. Ils en tireraient des lauriers pour avancer leurs pions pour l’édification d’une Bretagne tiers-mondisée dans laquelle le peuple breton aura totalement disparu par dilution et par le couteau.
Dans ces conditions, il est du plus grand intérêt de travailler avec les autres peuples autochtones de l’Hexagone qui œuvrent, eux aussi, à la défense de leur identité charnelle. De ces peuples hautement légitimes sur nos terres d’Europe avec lesquels faire front commun est un impératif vital pour ne pas sombrer dans le néant que nous préparent les mondialistes. Pourquoi ?
Parce que nous ne pouvons gagner seuls. Parce que nous ne pouvons compter sur les seules nations celtiques qui ne partagent avec nous que le Festival Interceltique de Lorient. Parce que le combat national, culturel et civilisationnel engage aujourd’hui tous les peuples autochtones historiques, soumis aux mêmes périls. Nous appelons cela du pragmatisme.
Dans cette perspective salutaire qui doit ouvrir la voie à « l’Europe aux cent drapeaux » chère à Yann FOUERE et dans l’attente d’une telle réalisation, il n’a échappé à personne que l’identité ethnoculturelle bretonne souffrirait moins avec des gens qui partagent nos valeurs identitaires et notre conception du monde qu’au sein d’une péninsule autonome livrée à la folie d’une camarilla d’élus qui préfèrent les autres à leurs propres frères de sang. Hors de question de subir une situation similaire à celle qui se déroule aujourd’hui chez nos amis corses.
Dernière réflexion : A la célèbre devise de l’abbé Yann-vari Perrot ( Ar Brezhoneg hag ar Feiz a zo Breur ha C’hoar e Breizh), ajoutons la préservation de l’identité ethnique, bien suprême qui n’était pas à l’ordre du jour, du temps de notre camarade Yann-Vari Perrot, car non menacée dans son essence.
Si l’abbé Yann-Vari Perrot revenait aujourd’hui parmi nous, gageons qu’il ferait la part du bon grain et de l’ivraie chez nos compatriotes bretons. Entre ceux qui trahissent leurs ancêtres et ceux qui ont gardé l’Honneur en persévérant dans leur Fidélité.
Nous seuls marchons dans sa lumière. Voilà pourquoi la Bretagne, c’est nous et seulement nous !
Jakez GUILLOUZOUIC





