Invité sur la chaine macroniste BFMTV, le 20 octobre dernier, Gérard Darmanin nous livrait sa pensée profonde sur « la menace principale » qui plane sur l’hexagone. Tout en ciblant l’islamisme radical pour mieux épargner sa matrice qu’est l’islam, notre sinistre de l’intérieur mit en parallèle le danger du « suprémacisme blanc » ! Menace aussi fantasmagorique que ridicule. Mais d’un ridicule qui ne tue plus, heureusement pour lui !
Puisqu’il considère qu’un suprémaciste est « celui qui pense qu’être Aryen, être Blanc est supérieur et doit nettoyer ethniquement les autres », nous le mettons au défi de découvrir une quelconque organisation ou un quelconque complot répondant à cette définition.
Rappelons qu’aucune organisation dite d’extrême-droite n’a jamais fait état d’un suprémacisme blanc, dans ses doctrines, programmes et meetings. Qu’il s’agisse de Jeune Nation, Occident, Ordre nouveau, Troisième Voie, Unité radicale, Œuvre française, Jeunesses nationalistes ou Bastion social pour ne citer que les mouvements dissous les plus ultras. Par contre, ceux-ci ont toujours professé la plus stricte ligne hexagonale nationaliste.
Attendons-nous désormais à ce que soient traités de « suprémacistes blancs », afin de les discréditer, tous ceux qui veulent défendre leur identité ethnique, culturelle et religieuse menacées par la submersion allogène.Au grand plaisir de tous les misérables malades mentaux qui piétinent ces facteurs identitaires, renient leurs ancêtres et traditions plurimillénaires, par haine d’eux-mêmes ou simple lâcheté.
En bon républicain, Darmanin évite soigneusement de désigner des suprématismes autrement plus réels et dangereux. Lesquels veulent dominer la terre entière, par leur puissance médiatico-financière ou démographique : le suprématisme affairiste mondialiste et le suprématisme religieux islamique que nos « élites » jouant les coquettes nomment « islamisme radical ». Tout en feignant d’ignorer qu’« islam » signifie « soumission ».
Par ailleurs, le terme « suprémaciste » très connoté de Darmanin rejoint dans le discours médiatique, celui du « séparatisme » lancé précédemment par son Maitre. Or, là aussi, Il n’existe pas de séparatisme, stricto sensu. Car un tel vocable ne saurait s’appliquer qu’aux personnes ou groupes appartenant préalablement à la même sphère communautaire et qui veulent en sortir par voie de dissidence. Ce qui n’est nullement le cas de la communauté musulmane qui ne peut prétendre à une telle parenté, et se considère (à juste titre) comme une communauté à part entière, par son histoire, sa vision du monde et son projet politico-religieux anti-occidental.
Là-aussi, ne nous laissons pas abuser sur le concept du « séparatisme ». Il ne peut être judicieusement appliqué qu’à l’égard des minorités nationales (Bretons, Basques, Corses, Catalans, Alsaciens, Flamands) qui, elles, ont été absorbées contre leur gré, à coups d’épée et de faux traités. Séparatistes dans l’âme, le sont assurément les plus lucides de ses membres qui se revendiquent de leur seule communauté ethnique historique. Non pas d’une communauté patchwork dite « française ». Et ce, en dépit d’une appartenance commune à la même civilisation.
NATIONALISTES, NOUS SOMMES !
En revanche, si le terme de suprémaciste blanc ne saurait nous définir, l’étiquette « nationaliste » ethnique ou identitaire, nous l’assumons sans restriction, totalement. Car face à la faillite des idéologies universalistes, on ne peut qu’être Nationaliste.
Le Nationalisme au sens strict du terme, n’est en rien une idéologie suprémaciste qui requiert une volonté de domination ou de destruction d’autrui. C’est une DOCTRINE qui assure la pérennité de chaque peuple dans ses traditions religieuses et culturelles, par la fidélité de ses membres à leur histoire, à leur hérédité et à leur sol natal. Rester soi-même ! Chaque peuple doit rester lui-même. C’est une éthique de vie. C’est un Credo, une Foi, c’est l’amour de son peuple. Ce qui n’implique en rien la haine des autres qui n’appartiennent pas à votre communauté de sang.
C’est, à l’évidence, partager la même origine, la même vision-du-monde, les mêmes valeurs civilisationnelles, les mêmes aspirations, les mêmes comportements. Non les imposer aux autres peuples au nom d’une supériorité avérée ou fantasmée. Être Nationaliste, c’est réfléchir et agir en fonction des seuls intérêts de son peuple. Et non en « citoyen du monde » souffrant d’ethnomasochisme. Être Nationaliste, c’est vouloir revenir à l’ordre naturel voulu par La Providence où chaque peuple vit dans sa sphère géographique, selon ses lois et coutumes, condition sine qua non du respect de la diversité du monde. C’est vouloir occuper fièrement sa juste place dans le choc des civilisations opposant les suprémacismes mondialiste et musulman. Particulièrement, dans une Europe décadente devenue leur terrain de jeu.
A l’opposé de cette conception naturelle du monde, nos autorités jacobines contestent que les appartenances ethniques, culturelles et religieuses soient les moteurs essentiels des comportements des peuples. Par leur refus des évidences, elles se trouvent dans l’incapacité de créer une cohésion nationale solide. Avec le risque de vacillement ou d’implosion à l’aube de chaque crise d’ampleur. D’où le recours incessant à la propagande pour maintenir une union nationale autour du seul socle idéologique. Comme les soviétiques d’hier. Grave erreur !
S’il peut, en effet, exister des intérêts passagers et de l’estimation réciproque, il ne peut exister de réel sentiment national entre des gens issus d’origines diverses, aux aspirations différentes ou opposées. A la rigueur, une adhésion à des principes idéologiques, un sentiment républicain élastique au gré des humeurs de chacun. Mais nullement un SENTIMENT NATIONAL véritable. Lequel se fonde sur des particularités spécifiques reflétant l’histoire du pays en question.Dès lors, on comprend mieux pourquoi nos pouvoirs publics s’acharnent à parler de « République » et non de « France ».
UNION NATIONALE ?
Pour cause de crise sanitaire et de terrorisme islamique, nos gouvernants appellent maintenant à l’« UNION NATIONALE », autour de leur misérables personnes. Nous prend-on pour des brèles ?
Pourquoi nous parler « d’Union nationale » alors que la « Nation française » n’a plus d’existence propre puisque la République cosmopolite est tout ? Pourquoi baptiser « Nation » la soi-disant collectivité réduite à une masse indifférenciée, ayant perdu toutes ses valeurs communes au bénéfice d’un humanisme de bazar, où l’individualisme forcené règne en maitre par la déification des droits individuels au détriment du Bien commun ?
Pourquoi nous rassembler autour d’un président et d’un gouvernement qui n’ont cessé de réprimer férocement les manifestations des Gilets jaunes, d’encourager l’invasion migratoire, de condamner et emprisonner les Patriotes et Nationalistes, et de nous imposer une dictature sanitaire au profit des grands trusts… ?
Contrairement à nos élites soumises, nous avons encore en mémoire cette arnaque à « l’Unité nationale », à « l’Union sacrée » qui, lancée par la République maçonnique en 1914, nous a coûté la bagatelle de 240 000 des nôtres sur les champs de bataille. Pour quel résultat ? Le mépris des autorités parisiennes et le rejet de toutes nos revendications pour le sacrifice consenti. Un bal des cocus où les Nationalistes français figurent aussi en bonne place pour avoir été les artisans d’une victoire qui renforça le régime qu’ils exécraient. Battus en 1488, cocus en 1918, Bretons, devrions-nous être contents en 2020, en soutenant un régime qui œuvre ardemment contre les Autochtones ?
Cet appel à l’Union nationale, nous le rejetons, en bloc, sans hésitation. Les Autochtones de l’Hexagone ne joueront plus les harkis d’un régime mortifère. Que ses pantins politiques drapés dans leurs certitudes idéologiques s’adressent aux naturalisés de fraiche date ou en devenir, vers lesquels leur sollicitude n’a jamais failli.
Pour nous, c’est NON POSSUMUS !
Jakez GUILLOUZOUIC (7 Novembre 2020)
