Le libéralisme sans contrôle n’existe pas, sauf dans l’esprit des Libertariens. Qui, eux, ne reconnaissent pas la légitimité de l’état. Le Gouvernement de Bretagne s’affirme libertarien.
Les axes principaux de notre démarche sont au nombre de six :
1) une nette prise de position en faveur de l’indépendantisme, fondé sur le principe de la subsidiarité.
Notre objectif c’est bien l’Europe des Peuples (et pas forcément l’Europe des régions administratives actuelles).
Nous sommes en faveur du point de vue de Olier Mordrel et de Yann Ber Kalloc’h, de Yann Fouéré, de Morvan Lebesque. Nous soutenons l’émergence de l’Etat Bretons et critiquons l’État français centralisé et le jacobinisme.
2) la lutte en faveur de l’autonomie locale et régionale.
3) la critique de l’indépendantisme gauchiste (ou de l’ethnocentrisme) en tant que catégories relevant l’une et l’autre de la métaphysique de la subjectivité.
4) la critique du système des partis, qui engendre une compétition féroce, alors que les partis traditionnels sont de toute évidence impuissants, en Bretagne comme en France, tout comme les gouvernements d’ailleurs, à faire face aux problèmes actuels. Nous croyons plus en la dynamique des associations.
5) un soutien à une pratique maîtrisée du libéralisme. Nous n’envisageons ni l’abolition de la propriété ni la disparition du politique, et préconisons la réalisation de l’équilibre social par l’équilibre des contraires et des pouvoirs, dans le respect éminent du droit et des contrats.
6) la promotion de la liberté dans tous les domaines (libertés personnelles ET économiques), ainsi que la responsabilité des individus résultant naturellement de leurs libres choix.