Pour ceux de notre génération qui connurent les Trente Glorieuses et qui, face à la chienlit soixante-huitarde, clamèrent le slogan « Aujourd’hui l’anarchie, demain l’ordre nouveau ! », jamais ô grand jamais, nous n’aurions imaginé une situation aussi explosive et invivable que celle d’aujourd’hui.
Par son refus de nous entendre, la société s’est rapidement délitée, préférant suivre les discours démagogiques et trompeurs des mauvais bergers qui se sont succédés à la mangeoire gouvernementale.
Actuellement, nous vivons les prémices d’un chaos qui n’épargne aucune contrée, y compris les plus reculées. L’ensauvagement de la société est tel que les médias mainstream s’en font l’écho, tout en occultant ses causes véritables. Et à un tel niveau de gravité, que certains parlementeurs ont consenti à bafouiller quelques évidences, sur ce fléau. Ainsi, l’actuel Sinistre de l’intérieur, l’ex LR Gérald Moussa Darmanin qui réitéra fort à-propos ce délicieux vocable d’« ENSAUVAGEMENT ». Qui le lui reprocherait ? Avant lui, Gérard Collomb avait prédit « le face-à-face » inévitable lors de sa passation de pouvoir en 2018…alors qu’il n’avait rien laissé transparaitre durant sa période de fonctions.
Tout dernièrement, les rédactions des journaux mainstream ont relayé le bilan analytique de la délinquance publié le 28 juillet 2021 par Le Figaro, sur « La hausse spectaculaire des violences en France ». Plus de 350 000 agressions constatées contre 300 000 au premier semestre 2020. Soit près de 2 000 agressions sauvages par jour. Si certains départements (Seine-Saint-Denis, Bouches-du-Rhône, Paris…) connus pour leur cosmopolitisme vertigineux, clignotent rageusement au rouge écarlate, les zones rurales et périurbaines sont à leur tour, touchées de plein fouet par cette vague de violences. Plus de 52 % dans le pays vannetais, plus de 31 % dans le pays rennais !
Rien de surprenant, à vrai dire. Car cette nouvelle flambée de violences, s’inscrit dans la suite logique d’une politique laxiste délirante menée depuis des décennies. Hier, sous la férule libérale puis socialiste. Aujourd’hui sous leur synthèse macroniste. Ainsi, si l’on se donne la peine de remonter dans le temps, que voyons-nous ? Le total des crimes et délits qui était de 708 780 en 1961 est passé à 3 777 826 en 2019. Une multiplication par cinq. Encore s’agit-il de chiffres officiels, qui ont fait l’objet de « réajustements » (lire : revus à la baisse) à chaque niveau de la chaine hiérarchique des services de l’Etat. Sans compter les multiples méfaits non déclarés. Au vu d’un tel palmarès, nos décideurs politiques ne doivent pas compter sur notre clémence, c’est évident. Ils ont eu en mains tous les outils nécessaires pour évaluer la montée de la subversion, localiser avec précision ses manifestations, cibler le profil de ses auteurs, mais ils n’ont pris aucune mesure efficiente pour endiguer le raz-de-marée criminel.
Bien sûr, nos médias nous expliquent doctement par les bouches autorisées de sociologues, professeurs d’universités et experts en tous genres, qu’il s’agit-là d’un phénomène de société propre à notre époque d’émancipation individuelle. Que la faute en revient aux maudits réseaux sociaux qui leur font mauvaise concurrence et qui excitent les passions. Qu’il n’existe aucun laxisme judiciaire réduisant à néant l’action policière. Qu’il est de la plus haute fantaisie d’établir un lien quelconque entre l’explosion de l’insécurité et l’immigration massive extra-européenne, etc. Tout en se gardant de nous informer honnêtement, par exemple, sur la nature exacte des populations qui encombrent nos tribunaux et nos prisons….
On l’aura compris ! Ce ne sont pas les médias gavés d’argent public qui apporteront toute la lumière sur nos légitimes interrogations. S’ils s’expriment (mollement) sur les auteurs de crimes et délits, en revanche, ils ne soufflent mot des hauts responsables qui ont permis l’ensauvagement de notre société. Et, le PREMIER RESPONSABLE, c’est le personnel politique aux affaires. C’est l’ETAT JACOBIN qui, dans ses délires mondialistes, a permis à tous les esprits subversifs de notre peuple de proliférer, a importé des populations déracinées et inassimilables, a imposé la victimisation de tous les inadaptés à notre vie sociale, a instillé le doute permanent et le relativisme chez les êtres sains pour leur interdire tout droit à l’affirmation et à l’autodéfense, etc. Mais la liste est trop longue pour être poursuivie…
Résultat : Nous vivons dans une société en miettes, en totale déliquescence, dévirilisée. Une société où les minorités subversives imposent leur loi à la majorité silencieuse, sans être inquiétées le moins du monde. Qui peut encore croire que le remède à l’insécurité exponentielle se trouve dans le cadre du régime actuel ?
Prenons-en acte. Nous ne ferons pas l’économie d’une société d’ordre (ne pas confondre avec dictature), parce que les tares sont inhérentes au Système en place et l’état de décomposition est si avancé qu’un simple ravalement de façade serait inopérant.
Face au désordre institutionnalisé, l’espoir pour les Bretons d’aujourd’hui et de leurs successeurs, réside dans l’ETAT NATIONAL BRETON. Un Etat dont des Bretons conscients ont déjà jeté les premières bases, et parmi eux, le GOUARNAMANT BREIZH DA C’HORTOZ. Il suffit de lire son programme de Relèvement national, et notamment ses positions en matière de sécurité, pour comprendre qu’avec nous, la chienlit sera balayée sans faiblesse pour rendre à nos compatriotes la protection des biens et des personnes qu’ils sont en droit d’attendre.
Dans cette perspective, l’ordre nouveau que nous appelons de nos vœux, doit permettre le retour à une vie normale. Un ordre qui mettra fin à l’inversion des valeurs où le politique est soumis à la tyrannie des marchés et aux lobbies aussi puissants qu’intouchables. Un ordre conforme à nos traditions ancestrales celtes et chrétiennes qui réponde aux nécessités de la vie moderne, dans une vision d’avenir européenne.
L’ordre franco-républicain a détruit la Bretagne. Un nouvel ordre saura la rétablir.
Jakez GWILLOU ( 9 Aout 2021)
