DE L’ÉCOLE JACOBINE A L’ÉCOLE BRETONNE

Drôle d’époque que la nôtre, où le moindre propos non explicitement pro-cosmopolite est décortiqué sur la place publique, présenté comme suspect et condamné aussitôt sans appel ! Où l’on voit, avec consternation, l’imprudent qui l’a émis, battre sa coulpe et mettre genou à terre. Au nom de la bien-pensance universelle, bien sûr ! Bien-pensance martelée par « l’école de la République ».

Cette persécution, cette mise au pilori, il est peu probable qu’elle s’abatte sur les pontifes de l’Alma Mater. Notamment, sur le ministre de l’Éducation nationale, ré-adoubé par Macron : le citoyen Pap Ndiaye. Ses élucubrations anti-occidentales que savoure la presse hexagonale, témoignent des limites du système éducatif : la « méritocratie républicaine » n’a nullement atténué le ressentiment infondé qu’il manifeste à notre égard. Une intégration sociale certes réussie, puisqu’il a accédé à des postes éminents mais non pas l’heureuse assimilation qui exige la prise en compte intégrale des aspects de notre identité, la volonté de la partager et de la faire aimer. Mais nul ne songerait à lui faire grief de ses ineptes provocations. Pas sous la tyrannie des droits-de-l’hommisme. Cela relèverait du blasphème !

Cette sacralité du verbe cosmopolite qui ne supporte aucun égratignement, à qui le devons-nous ? Tout d’abord, au Corps enseignant et ses syndicats marxistes qui veillent jalousement. Ils sont intouchables. Ils dictent sans retenue l’orientation des programmes scolaires sans le moindre froncement de sourcil de l’État. Y compris, quand celui-ci est piloté par des conservateurs libéraux. C’est un bastion « progressiste » apparemment inexpugnable. Une Bastille qu’il faudra, le jour venu, démanteler, pierre par pierre, pour rendre la parole à notre Histoire véritable, notre identité ethnoculturelle bafouée et au Droit naturel.

Au milieu des ruines

Refondre ce ministère de l’Education devient une priorité absolue. Parce que l’Education nationale-jacobine française est, depuis son origine, un redoutable outil à dénationaliser – politiquement, spirituellement – tout jeune autochtone qui passe entre ses mains. Son but, elle n’en fait pas mystère : fabriquer un citoyen qui, par le formatage républicain, sera l’électeur de demain. Un électeur conforme aux intérêts de l’oligarchie en place. Et notre Bretagne, à cet égard, en fournit un triste exemple. Gaulliste sous De Gaulle, socialiste sous Mitterrand, macroniste sous Macron ! Avec pour seul réconfort, celui d’une Bretonnité confinée dans le folklore touristique !

Oui, nous sommes endoctrinés par « l’école de la République » comme l’ont été les petits Soviétiques. Mais, d’une manière plus insidieuse. Le lavage de cerveau s’opère, chez nous, par la méthode maçonnique de la suggestion. Plus efficace que l’affirmation brutale de dogmes assénés pouvant rebuter les esprits rebelles ou simplement critiques. Malgré cette variante, Jacobinisme et Soviétisme son frère et sœur du même cancer totalitaire. Hier, il s’agissait de fabriquer des électeurs républicains. Aujourd’hui, il s’agit, avec l’ami Pap Ndiaye, de passer au cap supérieur : celui de citoyen du monde bien malléable, détaché de tout déterminisme, pour une soumission totale à l’hyperclasse mondiale.

On ne s’étonnera donc pas que le principe ETHNO-DIFFERENTIALISTE soit hors-la-loi dans notre Education nationale. Quant au principe de l’EUROPEANITE, ne rêvons pas ! On nous dénie depuis notre enfance tout sentiment identitaire. Un tel élan ô combien naturel, est réservé aux autres. Et qu’importe si ces critères sont propres à toute société saine et viable. L’Éducation nationale française n’en a cure. Sous l’emprise du Compas et de l’Équerre, elle privilégiera toujours l’idéologie déracinée à l’ordre naturel supérieur du monde. Résultat : nos établissements éducatifs devenus la chasse-gardée du gauchisme, s’ouvrent maintenant aux groupes racialistes antiblancs, factions islamistes et lobbies sociétaux que notre dégénérescence a laissé s’installer.

Pour en sortir, les solutions existent

Dans notre Régime faisandé, croire qu’une énième réforme répondra à l’état de délabrement du système éducatif scolaire et universitaire, relève d’une naïveté sidérante. C’est oublier que cette institution incarne la quintessence du processus révolutionnaire propre à l’Etat républicain. Du reste, as-t-on jamais vu une réforme systémique réalisée par un politicien appointé au système ?

Face à cette chienlit institutionnelle qui pousse à notre abaissement intellectuel, moral et physique, les solutions existent. Elles passent par la mise en œuvre d’une CONTRE-EDUCATION. De la nécessaire désintoxication propre à tout Relèvement.

Mais cette contre-éducation ne peut s’opérer que dans le cadre d’un ÉTAT NATIONAL. Etat national breton, cela s’entend ! C’est-à-dire un État qui orientera les programmes dans un sens national, civique et celtique.

Un Etat qui restaurera un enseignement de qualité conforme à la tradition occidentale, qui rendra les jeunes Bretons fiers de leur histoire, conscients de leurs devoirs, enclins à servir leur communauté, et mieux préparés à affronter les périls actuels et futurs. Nos jeunes s’émerveilleront alors du capital de « gloire et d’orgueil » que des maîtres indignes leur ont dissimulé, au nom d’abstractions philosophiques insanes.

Un Etat qui imposera le SYSTÈME BILINGUE : breton et français. Parce que la langue est le symbole actif de notre identité bretonne. Bilingue car on ne peut rayer d’un trait de plume, cinq siècles d’occupation française. La langue et la pensée bretonnes s’épanouiront naturellement sous l’égide du TRISKELL qui gommera le marquage maçonnique, fossoyeur de notre identité.

Un Etat qui promouvra Ies « croyances spirituelles et spécifiques » de la Bretagne. Loin de l’athéisme militant de l’État français, nos traditions religieuses recouvreront alors leur vigueur première. Car elles appartiennent au patrimoine moral de notre Nation. Et ne peuvent être dissociées du patrimoine intellectuel et artistique.

Cette Education nationale bretonne sera un instrument de transmission des connaissances vraies, d’élévation et de formation du caractère. Un instrument de renouveau qui, à la fois, encouragera la formation professionnelle, et inculquera les hautes valeurs de la civilisation européenne. Une révolution des âmes, par l’éveil de la conscience ethno-différentialiste chez nos têtes blondes et rousses, en leur apprenant à penser « Nous » et non seulement « Je ». L’individualisme rationaliste bourgeois aura vécu. S’y substituera l’esprit de communauté !

L’indispensable refondation

Deux postulats s’imposent fort logiquement dans le cadre d’une telle Refondation. D’une part, la dé-maçonnisation des structures étatiques ci-dessus évoquée. D’autre part, la dé-marxisation (sa variante), toute aussi vitale, pour mettre en œuvre ces programmes nouveaux. Il serait, en effet, de la dernière folie de permettre leur sabotage par des éléments subversifs qui agiraient à l’ombre de leurs syndicats qui devront être dissous.

Chacun aura compris que le système éducatif, dans l’Etat national breton de demain, ne sera en rien le copier-coller du système français qui nous dénature et nous affaibli. Et bien peu regretteront, soyons-en sûr, ce système éducatif français, cette fabrique de zombies, d’éléments subversifs et d’insatisfaits chroniques.

Finalement, dans le domaine de l’enseignement, comme en d’autres domaines, un seul impératif demeure. Toujours le même : le retour du roi ARTHUR. C’est-à-dire le retour de L’État BRETON pour sortir du chaos franco-républicain.

HEP STAD BREZHON DIEUB, DAZONT EBET !

Jakez GWILLOU ( 23 Juillet 2022)

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