Nous sommes chez nous

Si l’on convient que l’identité est la meilleure défense immunitaire pour résister au virus de la mondialisation, un profond enracinement ne peut que renforcer notre système. Et l’ennemi mondialiste ne s’y trompe pas en sapant nos références identitaires : quand on n’a plus conscience de ce que l’on est, on n’a plus confiance en ce que l’on est et en ce que l’on peut réaliser collectivement.
        Depuis deux siècles, la France est marquée par une gauchisation mécanique de sa vie politique. En effet, en remplaçant progressivement les partis de gauche par de nouveaux partis plus radicaux, les anciennes formations se sont retrouvées à tour de rôle décalées à leur droite. C’est ainsi que le libéralisme, idée de gauche à l’origine est aujourd’hui défendu par un personnel politique dit de droite.
        Avec l’effondrement du bloc soviétique et les dégâts collatéraux liés à la mondialisation, la tendance s’est inversée et les problématiques identitaires sont désormais au cœur des débats. Mondialisation ou localisme, gouvernance ou souveraineté, suppression ou nécessité de frontières, libre-échange ou protection, laïcisme ou retour au sacré, diversité ou identité…
        Mes amis, le vent de l’histoire gonfle à nouveaux nos voiles !!! Il est temps de réaffirmer que la prise du pouvoir peut réussir si nous utilisons de façon concertée le terrain des urnes et de la rue. La prise en main de l’action culturelle, du secteur associatif ou de pouvoirs locaux, nous permettra de déplacer encore le centre de gravité de l’opinion
       Nous avons su démontrer que “l’agit-prop” passait désormais par des actions couplées dans lesquelles les moyens modernes de communication étaient utilisés à fond… Que les actions de lobbying exigeaient la mise en place de réseaux, mais aussi d’une vigoureuse force militante que seule une plate-forme commune à plusieurs organisations rend possible.
        C’est au sein de notre peuple, en progressant par de petites victoires successives que les « gwir Vretoned » nous feront confiance dans l’action. Nous savons qu’une heure viendra où les réprouvés, qui le sont de moins en moins, apparaîtront plus inquiétants, mais rassurants à la partie la plus homogène de la population. Ils semblent incarner à travers le malheur, les valeurs de courage, de bravoure et de caractère sans quoi il n’est pas de grand pays…».
        C’est en constituant un appareil révolutionnaire efficace autour d’une plate-forme commune que nous bâtirons du solide. C’est en unissant nos efforts… C’est en pouvant compter sur la caisse de résonance d’un grand parti électoraliste que nous pourrons enrayer l’infernale machine libérale à broyer les peuples.
      En tant que peuple nous avons des droits ! Droits reconnus par les Nations-Unies… Nous invoquons donc le droit au refus d’être dépossédés de ce que nous sommes… Nous invoquons le droit de refuser de devenir des étrangers sur notre propre sol… le droit de refuser de nous retrouver un jour minoritaires dans un environnement qui fut autrefois familier et rassurant.
        No border, no limit !!! Entendez les avec leurs accents New-Yorkais… Medef et antifas sont à l’unisson… les libéraux-libertaires nous imposent un monde à leur image, un monde de l’avidité et de la jouissance sans entrave. Un monde sans plus aucune limite territoriale, économique, sociétale ou même morale.
        Dominique Venner annonçait que notre monde serait sauvé par des veilleurs postés aux frontières du royaume et du temps. Mes amis, soyons ces sentinelles ! Sacrifions au dieu Terminus gardien des bornes et réaffirmons fermement l’ensemble de nos limites communautaires. Nous en avons le droit tout autant que le devoir, parce qu’ici, amis, Nous sommes chez nous !!!
       

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