POURQUOI NOUS NE CÉLÉBRONS PAS LE TRICENTENAIRE DE LA FRANC-MAÇONNERIE !

Balzac nous avait déjà avertis de l’existence de deux histoires : « l’une officielle, menteuse, qu’on enseigne ad usum Delphini, puis l’histoire secrète, où sont les véritables causes des événements, une histoire honteuse ».  Or, cette histoire ténébreuse plonge ses racines dans une entreprise souterraine dûment identifiée aux multiples ramifications, connue sous le nom de Franc-maçonnerie. Laquelle vient de célébrer, de façon fort discrète son 300ème anniversaire, au sein de ses diverses obédiences quadrillant le sol hexagonal.

C’est, en effet, le 27 juin 1717 que cette société secrète fut officiellement créée à Londres par deux protestants, les révérends DESAGULIERS et ANDERSON, par la fusion de quatre loges maçonniques en une Grande Loge.

Or, l’existence d’une telle organisation « philosophique » œuvrant selon ses statuts au strict perfectionnement moral et spirituel de ses membres, ne mériterait guère notre attention si cette structure n’avait pris part de façon décisive aux diverses étapes qui ont jalonné notre histoire politique, religieuse, économique et sociale.

Mais à l’opposé des « Frères-trois-points », nous nous refusons à célébrer ce tricentenaire, pour des raisons faciles à comprendre :

UNE PUISSANCE OCCULTE OMNIPRÉSENTE

Tout d’abord, le caractère occulte de cette organisation constituée d’une superposition de sociétés secrètes, chacune ignorant ce qui se trame au-dessus-d’ elle, et le culte du secret exercé au nom d’un idéal clandestin, ne peuvent qu’inspirer un sentiment de défiance voire une légitime aversion, aux yeux de quiconque aime la clarté et la transparence.

Qu’une telle association s’appuie sur le serment de mort prononcé par ses membres, sur un recrutement exclusif par cooptation et une enquête individuelle des plus inquisitoriales…ne sont-ce pas là les attributs condamnables d’une organisation sectaire ? N’est-ce pas là un gouvernement de l’ombre qui fausse le jeu démocratique quand les postes clés du pouvoir politique, des administrations et des médias sont tenus tour à tour par les « frères Trois Points » ?

Nous ne devons pas vous étonner que le secret et la solidarité maçonniques encouragent des pratiques déloyales ou malhonnêtes dans les diverses sphères de l’activité sociétale. Ainsi, au sein des administrations quand l’affiliation maçonne privilégie les carrières de certains au détriment de non-initiés plus qualifiés ; quand des marchés juteux sont agréés aux « copains » au préjudice du bien public ; ou quand des non-lieux sont prononcés lorsque les différentes parties appartiennent à la communauté soudée des « fils de la Veuve » …

De cette organisation, surtout nous devons nous inquiéter en raison de son omniprésence dans les secteurs clés de notre société. Les « Fils de la Veuve » sont partout ! Ils ont pénétré tous les Grands Corps de l’Etat. Aucun n’est à l’abri de leur influence : Gouvernement, Parlement, administrations de la Justice, de l‘ Education nationale, Police….Avec un tel maillage de nos institutions, aucun risque de « révolution de Palais », ni de renouveau possible en cas d’un éventuel changement de majorité aux couleurs nationales. Le système est verrouillé.

Bien évidemment, par leurs fraternelles, ils colonisent aussi les postes importants dans le monde économique, mutuelliste, journalistique où ils martèlent le discours républicain d’usage élaboré dans les loges. Leur message est relayé par des associations para-maçonniques tels le Rotary club, la Ligue des Droits de l’homme, le Lyon’s, le club Le Siècle, le Planning familial, les politiciens sans tablier….Ils sont à l’origine de toutes les lois sociétales portant atteinte à la cellule familiale (avortement, contraception, pacs, mariage homosexuel…), à la sauvegarde individuelle ( abolition de la peine de mort, laxisme judiciaire…), à l’identité nationale (lois et mesures immigrationnistes), à la liberté d’expression ( législation dite antiraciste, du décret-loi du maçon Marchandeau de 1939 aux lois actuelles). On les retrouve encore pour la promotion de la GPA, la PMA, l’euthanasie, la dépénalisation des drogues, et peut-être demain… la pédophilie, quand l’opinion publique sera au stade du pourrissement ultime.

Enfin, pour ne pas alourdir l’objet de notre épître, nous ferons l’impasse sur leurs connexions avérées avec les forces internationales financières et économiques (Trilatérale, C.F.R, Bilderberg, Rockfeller, CFR, Goldman Sachs…) qui dominent les Etats et sont les vrais décideurs.

UNE ACTION SUBVERSIVE PERMANENTE

Depuis leur essaimage sur le sol hexagonal, les Francs-Maçons ne poursuivent qu’un seul but : Détruire l’ordre social-chrétien et lui substituer une République universelle par la suppression des identités religieuses, ethniques et culturelles. C’est la Maçonnerie qui a planifié la Révolution bourgeoise de 1789. C’était le seul parti organisé, créateur de la pratique révolutionnaire face à un peuple désarmé et inorganisé. Les Cahiers de doléance rédigés selon le même canevas, la Déclaration des Droits de l’homme, la première constitution portent tous l’empreinte de « l’Equerre et du Compas ». Car pour les Hauts-Initiés, la Monarchie chrétienne et l’Eglise catholique étaient des obstacles majeurs à l’édification de leur République mondiale.
Dès la prise de la Bastille, préparée dans la loge « Les Amis Réunis », les frères Trois-points ont quitté en nombre leurs ateliers pour des travaux pratiques, en se barbouillant du sang de leurs victimes. Nous les retrouvons à l’œuvre lors de la Révolution sanglante de 1848, puis lors de leur putsch à l’Hôtel de ville de Paris, en 1870, après la défaite de Sedan, pour proclamer un régime nouveau. Tout au long du 19ème siècle, c’est la Maçonnerie qui inspire l’ensemble des forces révolutionnaires (Proudhon, Louis Blanc, Jules Vallès, Karl Marx…). Non seulement en Europe, mais en Russie où la Révolution triompha dans un premier temps avec le franc-maçon Kerenski.

Sous notre 3éme république maçonnisée, la politique de déchristianisation battit son plein avec les persécutions religieuses de 1879 à 1914. Dans cette guerre abjecte, rappelons la délation et le fichage de près de 25 000 officiers coupables d’aller à la messe, fichage organisé sous l’autorité du Général André, avec l’aide des mouchards du Grand-Orient. Ce sont aussi les morts mystérieuses des gêneurs (Le Prince impérial, Morès, Gougenot des Mousseaux, Colonel Sandherr, Syveton, Conseiller Prince..) qui se succèdent au fil des Présidences… jusqu’à nos jours.

Enfin, la grande réussite de la Maçonnerie est la neutralisation de son obstacle majeur : l’Eglise catholique par l’infiltration de « modernistes », transformant l’institution bimillénaire, en une Eglise conciliaire apostate au discours protestantisé et maçonnisé. Tout comme la révolution de 1789, Vatican II est leur œuvre avec ses réformes successives délirantes, dont la nouvelle messe conçue par le maçon, Mgr Bugnini. Ainsi que l’ « ouverture au monde », prélude à une future religion universelle au service de la politique mondiale.

De nos jours, c’est une entreprise d’apatridation, voire de disparition à laquelle nous sommes conviés par la politique du « Grand remplacement ». Jour après jour, c’est le bourrage de crâne étatique en faveur des faux réfugiés qui arrivent en masse, c’est la culpabilisation de l’Européen, c’est la promotion du multiculturalisme et de l’Islam par haine antichrétienne. Avec la politique d’avortement des quarante dernières années, c’est bel et bien à notre acte de décès que travaillent dans l’ombre de leurs ateliers respectifs, nos belles consciences « humanistes ».

UN VECTEUR D’ENDOCTRINEMENT ET DE FAUX-SEMBLANTS

Depuis la transformation de la Maçonnerie opérative, cette vieille franc-maçonnerie de bâtisseurs de cathédrales tombée en désuétude, en une Maçonnerie spéculative, les diverses loges se réunissent autour d’une religion commune, la Gnose : la connaissance supérieure accessible qu’aux seuls initiés. On est donc très éloigné de leur discours convenu sur l’égalité naturelle des hommes ; d’un côté l’avant-garde éclairée, de l’autre un peuple laissé dans l’ignorance.

Réceptacle de toutes les hérésies et révoltes contre les tenants de l’ordre traditionnel, la Maçonnerie poursuit la guerre menée inlassablement depuis 2000 ans par les divers mouvements gnostiques contre l’enseignement du Christ. Accueillant dans ses rangs aussi bien les sectes occultistes, ésotériques ou kabbalistes que les adeptes du matérialisme, de l’athéisme ou du rationalisme, elle ne rejette qu’un seul dogme : le catholique.

Grâce à leurs agents d’influence disséminés dans les secteurs de l’éducation et de l’information, ils distillent le doute philosophique, suscitent de faux débats (droite-gauche, Homme-femme…) et fabriquent l’opinion publique qui croit décider de son destin. Mais derrière leurs beaux discours démagogiques que sont les rappels incessants au comportement républicain, à la défense des Droits de l’homme, aux principes égalitaires, à la mensongère laïcité, au soi-disant racisme…s’exécute machinalement, étape par étape la destruction de l’ordre naturel programmée dans les cénacles de cette oligarchie dominatrice. Qui ne voit pas que ces discours « humanistes » facilitent pleinement l’immigration d’hier et la submersion d’aujourd’hui ?

En vérité, c’est un humanisme de façade destiné à nous leurrer, auquel nous avons affaire. Car ces « Humanistes » se sont toujours montrés furieusement intolérants envers toute politique d’essence non maçonnique. Souvenons-nous de ces généraux maçons pratiquant le massacre des Chouans ou des Vendéens, de ces coupeurs de tête grisés par le sang de leurs victimes, ou le sinistre maçon Guillotin, inventeur de l’infernale machine profanatrice des corps, dont la lame en forme de triangle ( tout est symbole, chez ces gens-là !) faisait des merveilles !!!

Même constat sur leurs soi-disant « sociétés de bienveillance regroupant des hommes justes et désintéressés ». Parlons-en ! La simple lecture des procès impliquant nombre de leurs affidés dans les grandes affaires politico-financières des dernières décennies (CARREFOUR DU DEVELOPPEMENT, ELF, PECHINEY, HLM de PARIS, SAGES, URBA, SANG CONTAMINE… ou d’affaires de mœurs ( Affaire du CARLTON de Lille…), suffit à démontrer la fausseté d’un tel postulat .

POUR S’EN SORTIR
En résumé, la grande majorité des maux dont souffre notre société en voie d’implosion, trouve sa source dans l’action occulte et subversive de cette Maçonnerie forte de 174 848 membres (selon le blog maçonnique de l’Express), qui impose sa dictature sur un pays de 60 millions d’habitants. Vouloir mettre un terme à la malfaisance du Système, en ciblant seulement les partis, les syndicats ouvertement révolutionnaires, sans chercher à « arracher à la Franc-maçonnerie le masque dont elle se couvre » comme le proposait le Pape Léon XIII dans son encyclique Humanum Genus , c’est permettre au cœur du système de poursuivre son travail de désintégration.
Quant aux doux rêveurs qui imagineraient que l’élection du citoyen Macron à la Présidence de la République, redistribuerait les cartes du pouvoir politique pour un changement véritable…le langage « humaniste » de cet ex-banquier, ses amitiés ploutocratiques, ses inspirateurs (Attali, Rothschild…), son intronisation devant la pyramide de verre (symbole ésotérique) du Louvre, témoignent du contraire. Comme l’on voit, avec les Jacobins et les Laicards, seules les têtes changent au fil des présidentielles, mais les cordons qui activent leurs doigts sur le clavier du pouvoir, leur font jouer les seules notes maçonnes autorisées.

C’est donc, tout naturellement que nous en appelons à la séparation de la Loge et de l’Etat, afin de ne plus subir cet insupportable joug maçonnique sur notre destin individuel et collectif.

Jakez GWILLOU

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