Des centaines de milliers de personnes hostiles au retrait du Royaume-Uni de l’Union Européenne ont manifesté, ce samedi, dans les rues de Londres, pour réclamer la tenue d’un deuxième référendum pour ou contre le Brexit.
« UE, je t’aime » : des centaines de milliers de personnes, certains disent un million, ont défilé ce samedi à Londres pour réclamer un nouveau référendum sur le Brexit, en pleine incertitude sur la possibilité que la Première ministre Theresa May présente à nouveau son accord de divorce aux députés.
« Nous demandons un vote populaire », « Quitter (l’UE) ne marchera pas », « Révoquons l’article 50 (du Traité de Lisbonne, qui régit la sortie d’un pays de l’UE) », pouvait-on lire sur les pancartes des manifestants, venus des quatre coins du Royaume-Uni en voiture, bus ou train.
Dans le même temps 5000 Gilets Jaunes manifestaient à Paris. Bien que formellement les Gilets Jaunes ne sont pas anti-Europe, il est clair qu’ils sont influencés par les mouvements nationalistes, populistes, souverainistes.
L’Europe est un espoir et une opportunités pour la Bretagne et à l’instar de nos cousins Écossais. Le gouvernement écossais, dirigé par Nicola Sturgeon, leader du SNP (Scottish National Party, parti national écossais), s’emploie à imaginer des solutions permettant de conserver la place de l’Écosse dans l’UE. Nos frères Gallois, avec le Plaid Cymru, qui, bien que nationaliste, est pro–Europe agissent de même .
Les Bretons ne peuvent rester en arrière, et n’écouteront plus les sirènes souverainistes. Pourtant, aucune des demandes d’autonomie et de fédéralisme formulées par les Bretons n’est réalisable dans la France actuelle. Prenons le pari que l’Union européenne actuelle, dans le Marché unique et dans l’Euro, seront le cadre propice à l’intérieur duquel prendront place les politiques nationales bretonnes. Le gouvernement provisoire de Bretagne en exil se fera le relais consentant de l’UE, face aux fondés de pouvoir souverainistes français satisfaits de leur impuissance.
Pour redevenir maîtres de leur destin, les Bretons doivent exiger que leur soit restituée leur souveraineté nationale en Europe.
Claude Guillemain
Prezidant
Gouarnamant Breizh da C’hortoz
