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Depuis dix ans, les pouvoirs publics se sont lancés dans une politique de promotion des énergies renouvelables.

Placés le dos au mur par la pression de l’opinion, ils s’y sont lancés à corps perdus et sont vite devenus l’otage de groupes de pression affairistes sentant venir l’aubaine. Les couloirs de la Conférence de Copenhague de 2009 ont à la fois enterré le protocole de Kyoto et surtout servi à sceller des alliances plus financières qu’écologiques.

Une filière éoliennes-solaire a été mise en place, contrôlée par quelques industriels et financiers, avec la complicité de quelques hauts fonctionnaires plus ou moins naïfs. Elle a obtenu des tarifs exorbitants pour « investir », financés par le contribuable, et l’argent des pauvres est allé aux riches. Les investissements ne sont jamais venus et des fortunes se sont faites en quelques années, comme par exemple celle de Paris Mouratoglou, patron d’EDF- énergies nouvelles, société où l’État français est actionnaire, qui a amassé une fortune personnelle d’1.5 milliard €, et en plus l’a logée au Luxembourg.

Pendant ce temps, les éoliennes, symboles faciles, se sont installées un peu partout, de préférence dans les petites communes rurales où personne n’y comprenait rien, au prix de centaines de kilomètres de réseaux supplémentaires et inutiles. Les éoliennes ne tournent que 90 jours pleins par an. On les voit souvent tourner mais avec un vent de 20 kmh, elles ne fonctionnent qu’à 10% de puissance, à peine quelques machines à laver. Augmenter leur nombre ne changera pas les jours où le vent souffle. Les filières de centrales classiques ou nucléaires ne sont pas remplacées, bien au contraire, car elles sont nécessaires les 270 jours par an où le vent ne souffle pas. Leur puissance installée réelle est divisée par cinq.

Pendant ce temps, une révolution silencieuse s’est poursuivie parmi des industriels, qui ont obtenu des maigres subsides de recherche bien inférieurs au pactole des promoteurs éoliens. Mais comme c’étaient de vrais industriels, ils sont parvenus à développer de vrais produits et de vraies solutions face au nucléaire.

Aujourd’hui, en Allemagne, plus de 200 entreprises développent la filière pile à combustible avec les plus grands comme Daimler Benz ou RWE. En France, Michelin ou l’Air Liquide développent également des filières similaires. La différence ? Le rendement d’une éolienne est de 21 %, celui d’une pile à combustible, neuf fois meilleur, de 175%. En plus, elle est chez soi, sous entier contrôle, comme une chaudière individuelle, sauf qu’elle fabrique en même temps chaleur, froid et électricité à domicile, tout en émettant très peu de CO2 car elle utilise la catalyse et non la combustion.

Commentaire : Il semble que sur ce point l’auteur de l’article se fasse attraper par le discourt des industriels, car l’hydrogène avec lequel fonctionne la pile à combustible n’est pas disponible librement dans la nature comme l’est le vent. Il faut extraire l’hydrogène et ce n’est donc pas comparable.D’autre part un rendement de 175% est juste impossible, c’est 60-70% soit 3,5 fois mieux qu’une éolienne.

Par contre il est fort possible que les groupes industriels qui fabriquaient les éoliennes veuillent changer de marché et maintenant nous vendre des piles à combustible sentant la mode des éoliennes se terminer.

Le tarif d’énergie pour une éolienne est de deux fois le prix du marché pour un jour sur cinq, soit dix fois trop cher. Par contre, même un tarif trois fois plus élevé pour une pile à combustible est encore trois fois moins cher que pour les éoliennes et compétitif face au nucléaire sans les inconvénients. Mais en plus il fonctionne 365 jours par an à volonté, à domicile, et diminue à la fois la facture de froid, de chaleur et d’électricité du consommateur, au lieu de la doubler.

La production en masse des piles à combustible commence dès 2017 pour arriver à maturité en 2020. Voilà pourquoi les éoliennes vont mourir, et sans doute rouiller comme aux USA où plus de 14 000 éoliennes sont abandonnées par leurs exploitants, en dépit des lois sur le démantèlement. Dès la première sommation des organismes de protection du milieu naturel et de l’eau les propriétaires des terrains devront évacuer les débris à 700 000 € par éolienne, y compris 2000 tonnes de béton dans le sol, et les promoteurs éoliens seront disparus dans la nature avec leurs SAS fantômes au capital de quelques milliers d’euros, comme dans 95% des cas en France.Ludivic Grangeon