6 juin 1944 – 6 juin 2019 : Faut-il vraiment pavoiser ?

En ce soixante-quinzième anniversaire du débarquement US en Normandie, quelques questions de bon sens doivent être posées, au risque de scandaliser les gardiens du Temple. De quel bilan, en effet, peuvent donc se prévaloir nos autorités légales, après trois quarts de siècle, d’exercice d’un pouvoir sans partage ? Les flots de sang versés par les belligérants n’ont-ils pas été bradés, par les bénéficiaires politiques de cette opération militaire ?
Car cette date symbolique marque aussi le rétablissement sur notre sol, d’un certain système politico-financier. Celui d’un régime jadis discrédité qui, comme celui de Louis XVIII, nous est revenu… dans les fourgons de l’étranger.
Le bilan de notre caste politicienne ? Voilà où le bât blesse. Qu’on en juge : un pays devenu « la colonie de ses ex-colonies » (dixit Poutine), une déliquescence des mœurs sans pareil avec le règne des invertis et de la racaille, un chômage de masse endémique, une pauvreté croissante pour les autochtones, l’explosion de la dette publique …Difficile, en effet de pavoiser.
Devant un tel état des lieux, devant de telles décombres, on ne peut qu’être révolté contre les responsables de cette faillite démocratique.
Au nombre des acteurs de cette faillite, figurent de façon visible, les partis libéraux, démocrates-chrétiens et socialo-marxistes. Lesquels ont monopolisé le pouvoir, tour à tour, durant toutes ces décennies. Mais d’autres forces non moins puissantes ont aussi été à l’œuvre … et cette œuvre n’est ni bretonne, ni française, ni européenne.
Il s’agit des réseaux d’influence, des groupes de pression occultes ou semi-visibles (finance internationale, secte maçonnique…) qui, installés au cœur de l’Etat jacobin, tirent adroitement les ficelles de nos pantins politiques. Sans trop de soucis, d’ailleurs, car les projecteurs médiatiques ne s’aventurent guère dans les coulisses.
N’oublions pas, non plus, ces acteurs de l’endoctrinement des masses (Education et médias) qui se relaient pour formater l’opinion publique. Toujours dans la ligne imposée par l’oligarchie mondialiste, évidemment. Du berceau au cimetière, le chemin est ainsi étroitement balisé. Puisque même au seuil de votre dernière demeure, vous n’êtes pas certain d’échapper au prêche maçonnique d’un clerc de l’Eglise conciliaire.
En résumé, nous avons là un Système qui a réussi l’exploit de n’avoir surmonté aucun des défis majeurs de notre époque. Le pouvait-il, d’ailleurs ? Par sa nature intrinsèque, Il est à l’origine des maux multiples qui assaillent nos compatriotes. Et pendant ce temps, l’engeance politicienne se gave allègrement dans les écuelles dorées de la République….
Rappelons que ce système n’est que le replâtrage de celui qui avait montré toute sa nocivité (corruption, démagogie, persécutions religieuses…) durant là aussi, soixante-dix années avant de s’effondrer en 1940. Ce qui nous valut de surcroît une occupation étrangère, dont le régime jacobin porte une écrasante responsabilité. Non seulement pour avoir déclaré la guerre, sans aucune préparation militaire, mais surtout pour des intérêts qui n’étaient en rien les nôtres. On n’en mesure que mieux l’évidence, avec le recul du temps. Les gagnants ne sont pas ceux qu’on croie.
Que dire de plus sur l’essence profonde d’un tel système sinon que François Mitterrand l’avait très bien perçue. Puisqu’il publia un article percutant, en décembre 1942, dans la revue maréchaliste « France, Etat nouveau », article où il fustigeait « le régime affaissé, les hommes nuls, les institutions vidées de substance… », « Nous les héritiers de 150 années d’erreurs… ».
Or, depuis 1944, sous des masques différents, ce sont les mêmes pratiques gouvernementales, les mêmes références idéologiques, les mêmes coteries malfaisantes…les mêmes résultats ! Où les changements de majorités ne sont, à vrai dire, que des changements d’obédiences ! Rien de plus…
Mais, où sont donc les lendemains qui chantent ? Où est donc ce changement tant de fois proclamé depuis 1789 ? C’est cela, la démocratie française ? Le paravent de la ploutocratie où, comme partout et toujours, le Peuple dispose d’un pouvoir seulement virtuel et l’oligarchie, du pouvoir réel ? Faut-il encore y croire ?
Décidément, la religion des droits de l’homme est bien l’opium des peuples européens.
Jakez GWILLOU

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