“Du nationalisme breton au nationalisme européen”


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Le nationalisme breton n’est pas nouveau.
Il existe un nationalisme breton depuis les années 1919 (voir notre article du 20 novembre 2018 https://www.gouarnamant-bzh.eu/pour-le-separatisme/.)
Avec Olier Mordrel, Morvan Marchal, Francis Debauvais et tous ceux de Breiz Atao, Yann Fouéré , ADSAV et j’en passe.

Je pense que le nationalisme breton est une perspective d’avenir, dans une perspective européenne, contrairement au nationalisme français.
Cette perspective européenne qui prend en compte les problèmes actuels (islam, immigration de masse, terrorisme, démographique), dépassant le cadre français (qui n’y répond pas), avec une conscience identitaire, ethnique, civilisationnelle, de destinée et de souche (indo-européenne) commune avec ses autres voisins européens.

Le nationalisme européen dépasse le nationalisme français puisque celui-ci répondait à un contexte d’époque (du début du XIXe siècle a la fin de la Seconde Guerre mondiale), avec des figures politiques (de Napoléon Bonaparte au maréchal Pétain, en passant par Édouard Drumont, Maurice Barrès, Paul Déroulède, Maurice Pujo, Charles Maurras ou le colonel de la Rocque) et avec une doctrine propre (qui s’appuie sur l’antisémitisme et la germanophobie, de fait) avec un sentiment d’époque (soif de revanche sur l’Allemagne qui lui avait pris les régions d’Alsace et de Moselle et un sentiment patriotique face à la menace allemande et sur la question juive) qui ne sont plus actuels.

Depuis la fin Seconde Guerre mondiale la France a vu ses frontières rétablies, une Allemagne recréant un État stable, démocratique, épurant les fonctionnaires nazis, liant des amitiés avec son voisin français

Le problème de la « souveraineté » (si chère aux souverainistes) est due seulement à l’État français.
On se rend compte alors que le problème reste et demeure l’État français.
Avec des maux qui s’aggravent, le nationalisme français ne peut gagner démocratiquement.

Depuis la fin Seconde Guerre mondiale la France a vu ses frontières rétablies, une Allemagne recréant un État stable, démocratique, épurant les fonctionnaires nazis, liant des amitiés avec son voisin français

Et le nationalisme européen existant depuis plusieurs décennies, fut-il récent, est en définitive européiste authentique dans son projet.

Nous proposons, en tant que nationalistes bretons d’adhérer à ce nationalisme européen, en dépassant le cadre français a partir d’une souche commune, enracinée, issue de « notre plus longue mémoire », datant de plusieurs milliers d’années, en vue d’un état européen qui sera forcément fédéral et qui unira les peuples d’Europe plus anciens que leurs États, qui sera réellement souverain, disposant de tous les éléments qui font un État (gouvernement, frontières, armée, droit du sang etc).

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